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« Peuple de Guinée, travailleurs de Guinée, faisons tout pour ne pas accepter que le protocole difficilement obtenu entre le Gouvernement et le Slecg soit violé… », Abdoulaye Sow de l’Ustg, ce vendredi 18 janvier

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‘’Un protocole d’accord ne vaut que par son application, sinon ça ne sert à rien de se retrouver autour d’une table, échanger et trouver un protocole d’accord, s’il ne doit pas être respecté.
Alors, nous nous adressons au ministre du travail, qui nous a adressé des courriers pour faire participer des syndicats fantômes, qui ne sont pas porteurs des revendications, à la mise en place de la commission d’assainissement du fichier des fonctionnaires enseignants pour détecter des fictifs qui bénéficient des salaires indus et, les économies seront redonnées aux enseignants guinéens.
Peuple de Guinée, travailleurs de Guinée, faisons tout pour ne pas accepter que ce protocole difficilement obtenu soit violé. Ça sera l’avenir de nos enfants qui sera violé, ça sera l’avenir de notre pays qui sera violé.
Si d’aventure, le gouvernement ne respecte pas ce protocole, l’USTG, le mouvement syndical guinéen, le peuple de Guinée, nous ferons tout pour que ce protocole soit respecté. Parce que nous nous verrons dans l’obligation de déclencher une grève générale et illimitée dans tout le pays, jusqu’à ce que ce que protocole, qui a été fait difficilement, soit respecté pour l’avenir de nos enfants.

Hier, ce qui s’est passé au Port, au bémol, est une honte pour notre pays. Qu’on déploie des forces de sécurité pour empêcher la participation d’une centrale syndicale à des consultations sociales, est extrêmement grave pour notre pays.
Nous sommes arrivés au port le matin, d’abord l’inspection générale du travail, pour la signature du protocole d’accord pré-électoral, nous a caché. Ça été fait en catimini, sans la présence de l’USTG. Ils ont projeté les élections sans nous informer. Nous avons été informés par les travailleurs.
Nous sommes venus pour participer à ces élections, ils nous ont barré la route. On a dit que nous n’avons pas accès, alors que c’est des consultations sociales, qui nécessitent la participation des centrales syndicales. Nous considérons cela comme une entrave à la liberté syndicale, comme une violation forte des lois de la République. Et, nous allons nous inscrire aux antipodes de tout cela pour informer l’opinion nationale et internationale, informer nos affiliés à l’étranger, sur cette dérive inacceptable’’, menace Abdoulaye Sow de l’Ustg suite à une réunion, ce vendredi 18 janvier.