Entre manifestations anti-confinement et troubles sociaux contre les coupures de courant, le mardi 12 mai a été une journée noire avec 7 morts.
Le bilan est lourd et la presse parle déjà d’un mardi noir pour Conakry. Il y a eu au total cinq morts à Coyah et un à Dubréka, deux préfectures proches de Conakry où des manifestants ont protesté contre l’érection de barrages censés isoler la capitale à cause du coronavirus, a déclaré le porte-parole de la police, le commandant Mory Kaba. À Coyah, les manifestants ont saccagé le commissariat et la gendarmerie. Plus au nord-ouest, à Kamsar, près de la ville minière de Boké, une personne est morte quand « les gens ont manifesté contre les coupures de courant », a indiqué la même source. La victime est « morte par balle », a dit à l’AFP une source médicale citée ce mercredi matin.
Le Point