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Simandou : un projet minier sous haute tension politique ! (Par Gerard Rheinberger)

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L’interview de Gerard Rheinberger met en lumière les enjeux colossaux du projet Simandou, un gisement de fer qui attire convoitises et investissements massifs depuis plus de trois décennies. La complexité du projet ne réside pas seulement dans sa dimension logistique et financière, mais aussi dans son imbrication avec la gouvernance politique de la Guinée, aujourd’hui sous le contrôle du CNRD.
Derrière les chiffres impressionnants et les promesses d’industrialisation, Simandou est un révélateur des contradictions du pouvoir actuel. Alors que Mamadi Doumbouya affirme vouloir garantir la souveraineté économique de la Guinée, la réalité montre que le projet est largement dominé par des investisseurs étrangers, notamment chinois, qui dictent les conditions du développement minier. Le débat sur la transformation locale du minerai en est un exemple frappant : si le gouvernement affiche son ambition de valoriser ses ressources sur place, l’interview de Rheinberger démontre que les priorités restent orientées vers l’exportation brute, un modèle extractiviste qui maintient la Guinée dans une position de dépendance structurelle.
Cette situation est d’autant plus révélatrice lorsqu’on la met en parallèle avec les hésitations du CNRD sur le processus électoral. D’un côté, Doumbouya annonce que 2025 sera une année électorale, mais de l’autre, son porte-parole Ousmane Gaoual Diallo tempère immédiatement cette déclaration, laissant planer le doute sur la réelle volonté du régime de respecter ses engagements. Ce double langage, qu’on retrouve aussi dans la gestion de Simandou, trahit une stratégie d’attentisme, voire de prolongation du statu quo.
L’enjeu dépasse donc la seule exploitation minière : Simandou est devenu un test grandeur nature de la gouvernance du CNRD, de sa capacité à tenir ses promesses et à impulser un véritable changement économique. Pour l’instant, les signaux envoyés ne dissipent pas les inquiétudes. Les contradictions entre discours et actions, que ce soit sur la souveraineté minière ou sur la transition politique, risquent d’alimenter encore davantage la défiance vis-à-vis du régime.
À l’aube de 2025, la Guinée se retrouve donc à un tournant. Le pays capitalisera-t-il enfin sur ses ressources naturelles pour bâtir une économie durable et inclusive, ou continuera-t-il à voir son sous-sol enrichir des puissances étrangères pendant que la population demeure dans l’attente d’un avenir meilleur ?
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Simandou : un projet minier sous haute tension politique ! (Par Gerard Rheinberger)

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Derrière les chiffres impressionnants et les promesses d’industrialisation, Simandou est un révélateur des contradictions du pouvoir actuel. Alors que Mamadi Doumbouya affirme vouloir garantir la souveraineté économique de la Guinée, la réalité montre que le projet est largement dominé par des investisseurs étrangers, notamment chinois, qui dictent les conditions du développement minier. Le débat sur la transformation locale du minerai en est un exemple frappant : si le gouvernement affiche son ambition de valoriser ses ressources sur place, l’interview de Rheinberger démontre que les priorités restent orientées vers l’exportation brute, un modèle extractiviste qui maintient la Guinée dans une position de dépendance structurelle.
Cette situation est d’autant plus révélatrice lorsqu’on la met en parallèle avec les hésitations du CNRD sur le processus électoral. D’un côté, Doumbouya annonce que 2025 sera une année électorale, mais de l’autre, son porte-parole Ousmane Gaoual Diallo tempère immédiatement cette déclaration, laissant planer le doute sur la réelle volonté du régime de respecter ses engagements. Ce double langage, qu’on retrouve aussi dans la gestion de Simandou, trahit une stratégie d’attentisme, voire de prolongation du statu quo.
L’enjeu dépasse donc la seule exploitation minière : Simandou est devenu un test grandeur nature de la gouvernance du CNRD, de sa capacité à tenir ses promesses et à impulser un véritable changement économique. Pour l’instant, les signaux envoyés ne dissipent pas les inquiétudes. Les contradictions entre discours et actions, que ce soit sur la souveraineté minière ou sur la transition politique, risquent d’alimenter encore davantage la défiance vis-à-vis du régime.
À l’aube de 2025, la Guinée se retrouve donc à un tournant. Le pays capitalisera-t-il enfin sur ses ressources naturelles pour bâtir une économie durable et inclusive, ou continuera-t-il à voir son sous-sol enrichir des puissances étrangères pendant que la population demeure dans l’attente d’un avenir meilleur ?
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Simandou : un projet minier sous haute tension politique ! (Par Gerard Rheinberger)

L’interview de Gerard Rheinberger met en lumière les enjeux colossaux du projet Simandou, un gisement de fer qui attire convoitises et investissements massifs depuis plus de trois décennies. La complexité du projet ne réside pas seulement dans sa dimension logistique et financière, mais aussi dans son imbrication avec la gouvernance politique de la Guinée, aujourd’hui sous le contrôle du CNRD.
Derrière les chiffres impressionnants et les promesses d’industrialisation, Simandou est un révélateur des contradictions du pouvoir actuel. Alors que Mamadi Doumbouya affirme vouloir garantir la souveraineté économique de la Guinée, la réalité montre que le projet est largement dominé par des investisseurs étrangers, notamment chinois, qui dictent les conditions du développement minier. Le débat sur la transformation locale du minerai en est un exemple frappant : si le gouvernement affiche son ambition de valoriser ses ressources sur place, l’interview de Rheinberger démontre que les priorités restent orientées vers l’exportation brute, un modèle extractiviste qui maintient la Guinée dans une position de dépendance structurelle.
Cette situation est d’autant plus révélatrice lorsqu’on la met en parallèle avec les hésitations du CNRD sur le processus électoral. D’un côté, Doumbouya annonce que 2025 sera une année électorale, mais de l’autre, son porte-parole Ousmane Gaoual Diallo tempère immédiatement cette déclaration, laissant planer le doute sur la réelle volonté du régime de respecter ses engagements. Ce double langage, qu’on retrouve aussi dans la gestion de Simandou, trahit une stratégie d’attentisme, voire de prolongation du statu quo.
L’enjeu dépasse donc la seule exploitation minière : Simandou est devenu un test grandeur nature de la gouvernance du CNRD, de sa capacité à tenir ses promesses et à impulser un véritable changement économique. Pour l’instant, les signaux envoyés ne dissipent pas les inquiétudes. Les contradictions entre discours et actions, que ce soit sur la souveraineté minière ou sur la transition politique, risquent d’alimenter encore davantage la défiance vis-à-vis du régime.
À l’aube de 2025, la Guinée se retrouve donc à un tournant. Le pays capitalisera-t-il enfin sur ses ressources naturelles pour bâtir une économie durable et inclusive, ou continuera-t-il à voir son sous-sol enrichir des puissances étrangères pendant que la population demeure dans l’attente d’un avenir meilleur ?
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