Abidjan, Côte d’Ivoire, le 24 septembre 2018 – Les opportunités prévalent sur les obstacles en termes d’investissement en Afrique. C’est ce dont témoignent près d’une dizaine de multinationales africaines dans le tout premier rapport sur les investissements intra-africains que publie la Banque africaine de développement aujourd’hui.
Réalités auxquelles sont confrontées les multinationales africaines quand elles investissent sur le continent, tendances émergentes en matière d’investissement intra-africains, de quelles manières les accroître…, sont autant de questions que ce nouveau rapport passe au crible.
Premier constat, des plus instructifs : ce Rapport sur les investissements intra-africains : Un premier aperçu révèle que les multinationales africaines sont de plus en plus nombreuses à investir en Afrique. Elles croient au potentiel de croissance du continent sur le long terme, dominent leur secteur et profitent de leur connaissance des marchés locaux pour rentabiliser leurs investissements.
« Alors que les investissements directs à l’étranger vers l’Afrique tendent à baisser, les investissements intra-africains connaissent une autre dynamique, souligne Akinwumi A. Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement. Les grandes multinationales africaines étendent davantage leur empreinte africaine et c’est à travers de nouveaux investissements que le continent peut envisager une croissance et un développement durables et inclusifs. C’est notre engagement collectif pour accomplir les cinq grandes priorités de la Banque. »
Cette nouvelle publication passe ainsi en revue huit multinationales africaines privées et cotées en bourse. Basées en Afrique du Nord (Maroc), en Afrique de l’Est (Éthiopie), en Afrique centrale (Kenya) et en Afrique australe (Maurice, Afrique du Sud), celles-ci opèrent dans les secteurs des services, de la finance et des investissements, de l’industrie, des médias et dans des portefeuilles diversifiés.
Autre constat d’importance, auquel mène ces études de cas emblématiques : pour rentabiliser ses investissements intra-africains, il faut s’être doté d’une vision claire à long terme, s’informer constamment sur le paysage des investissements et en analyser les données, ainsi que nouer des partenariats et mobiliser des talents à l’échelle locale.
Le sujet des investissements intra-africains est étroitement lié aux questions d’intégration, de croissance et de prospérité du continent.
Si des défis demeurent, le présent rapport veut marquer un tournant : celui qui amorce une accélération des investissements intra-africains et qui transforme en transactions bien concrètes les souhaits d’investissements. Le temps est venu d’investir sur le continent.
Les décideurs politiques du continent ont un rôle à jouer et peuvent encourager les investissements intra-africains en instaurant un plus grand climat de confiance et en se positionnant comme des partenaires d’affaires fiables pour les investisseurs africains.
Cette nouvelle publication de la Banque, qui répond à l’engagement continu de la Banque africaine de développement à promouvoir les investissements sur le continent africain, fait écho aux High 5 de la Banque et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour transformer l’Afrique, ainsi qu’à l’Africa Investment Forum (AIF), ce premier marché de l’investissement en Afrique qui se déroulera du 7 au 9 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Cliquer ici pour télécharger le rapport en anglais.
Une version en français sera bientôt disponible.
Contact médias :
Chawki Chahed, Chargé de communication en chef, Département de la communication et des relations extérieures – c.chahed@afdb.org
À propos du Groupe de la Banque africaine de développement
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 29 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.
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