« Ce qu’on peut retenir de la journée d’aujourd’hui, c’est que les lignes n’ont pas encore bougé. Nous étions venus dans l’espoir que le gouvernement allait nous faire une proposition concrète autour des 8 millions négociables, mais fort malheureusement le gouvernement est sur sa position. Rien n’est possible dans ce sens, alors que quelque chose des 8 millions est l’attente générale des enseignants.
Le gouvernement nous dit qu’il est soumis à des contraintes budgétaires, et nous sommes à dix mois de l’année budgétaire etc. Pour nous, c’est une fuite en avant, parce que l’accord a été signé le 13 mars 2018 avec les plus grands commis de l’Etat, les ministres du gouvernement et nous sommes très surpris qu’on nous dise maintenant qu’on est à 10 mois de l’année et que ce n’est pas possible.
Alors que nous savons que si cela avait requis leur attention, on aurait déjà trouvé la solution », estime Oumar Tounkara, le représentant du SLECG.