La deuxième victime des tirs à balles réelles qui a succombé à ses blessures dans l’après-midi d’hier n’aurait rien à voir avec la deuxième journée ville morte organisée par l’opposition républicaine à Conakry le mardi dernier, 16 octobre 2018, a appris Guineematin.com dans la soirée du mercredi.
Selon des informations concordantes, Mamadou Tidjane Diallo (qui se rendait chez sa tante à Bomboli, dans la commune de Ratoma) aurait été victime d’une attaque armée qui aurait été perpétrée par des malfaiteurs. Le défunt qui transportait deux autres personnes sur sa moto aurait trouvé des bandits armés qui auraient dépouillé ses deux passagers et voulu récupérer sa moto. Et, à cause de son refus de lâcher la moto qu’un des malfaiteurs aurait logé une balle dans son ventre. Transporté d’urgence à l’hôpital national Ignace Deen, le défunt a succombé dans l’après-midi d’hier, mercredi.
Ainsi, même si dans un premier temps certains membres de sa famille avaient classé ce meurtre dans la catégorie des victimes de la journée ville morte, on apprend que Mamadou Tidjane Diallo n’a rien à voir avec ça. D’ailleurs, les funérailles du jeune Ibrahima Bah (victime de la journée ville morte) seront organisées par l’opposition républicaine demain, vendredi, après la prière de 14 heures ; alors que l’enterrement de Mamadou Tidjane (qui est plutôt victime de l’insécurité ambiante dans la ville de Conakry) est prévu dans l’après-midi de ce jeudi vers 17 heures. Paix à son âme.
Lu sur guineematin