Natif de ladite localité (Kindia), le ministre Diaby n’a pas manqué de déclarer que ‘’quand on commence dans une contrée à porter des propos discriminants et d’exclusions, il ne faudra pas s’étonner de la violence. Ils ont cassé les boutiques des gens à Kindia. Les gens ont mis des années à construire ces boutiques et parce qu’il y a des gens éloignés d’eux et on décide que suis là avec sa tête et son nom appartient à telle communauté ou telle autre.
On s’en prend aux gens dans la rue, vous voyez des communautés x et y tournés dans Kindia sur des motos, quand les uns passent en cherchant les autres, les autres passent en cherchant les autres’’, a-t-il regretté. Poursuivant, il a précisé : ‘’On va s’en prendre à une dame qui a pour malheur d’être la mère de quelqu’un. Son mari a soigné Kindia. Moi, je suis né à Kindia, l’hôpital de Kindia porte son nom. Il a soigné t il n’a pas regardé l’identité des gens. Et vous avez des gens qui se lèvent à Kindia et qui foutent le bordel. Et qui touchent leurs voisinages au nom des gens qu’ils ne verront jamais se battre entre eux et qui disent je fais pour tel.’’ Plus loin, il a interpellé les Guinéens en ces termes : ‘’je dis aux Guinéens, vous êtes en train de creuser vos propres tombes et demain ne venez pas pleurer. Le mal, vous le faites par vos mains. Je dis à ceux de Kindia, aux jeunes, aux femmes et aux sages parce qu’il faut rappeler à Kindia que la violence commence par les mots. Moi, les politiques ça m’es égale, les partis politiques soit de l’opposition ou de la mouvance. Mais je dis ceci, quand on commence dans une contrée à porter des propos discriminants et d’exclusions, il ne faudra pas s’étonner de la violence. Et je crois que ceux qui portent ces propos à Kindia n’honorent ni la nation, ni la république. Et demain même quand ils seront dans leurs tombes, l’histoire les rendra responsables de ce qui est arrivé à Kindia. Je l’ai dis et je le redis, il n’y a pas de Guinéen étranger en Guinée. Ou alors on change la constitution, on met dedans si vous n’êtes pas né de la préfecture, ne soyez pas candidat (….) ». ‘’Moi, je ne peux pas dire aujourd’hui de l’extérieur que je suis fier d’être guinéen. Quand je vois mes compatriotes se découper entre eux, quand je vois mes compatriotes cultiver la haine, je ne vois pas au nom de quoi je suis fier d’être guinéen (……).’’ Avant de terminer, il (ministre Gassama) a demandé que justice soit rendue pour les victimes de Kindia en particulier et en général pour toutes victimes du pays.