«Nous voulons faire un appel à la population de l’Axe, de prendre enfin son destin en main, et de comprendre que le pouvoir, c’est-à-dire le gouvernement guinéen, a décidé d’en découdre avec nous. Et dans ceci, ils ne vont jamais viser un peulh, ils viseront toute la population de l’Axe, qu’il soit Peulh, Malinké, Kissi, Guerzé ou Soussou. Et, c’est évident que parmi nous, il existe les autres ethnies. Donc, il n y a pas un combat d’ethnies en Guinée (…).
Donc, nous demandons à la population de l’Axe de se lever et de comprendre que le combat n’est plus pour les jeunes de l’Axe, âgés de 12 à 15 ans. Mais, le combat doit maintenant appartenir aux vieux de l’Axe, aux jeunes âgés de 18 à 45 ans, mais aussi aux femmes de l’Axe. Qu’ils comprennent que 100 mamans ont pleuré, et si les autres mamans ne se lèvent pas, d’autres mamans pleureront encore. Il faudrait que nous mettions fin à ça. Nous ne devons plus faire le combat sur les réseaux sociaux. Populations de l’axe, nos mamans ne doivent plus pleurer dans leurs maisons ou dans leurs concessions. Ensemble, nous devons être solidaires pour qu’enfin nous puissions dire au gouvernement que trop c’est trop ».
Pour ce qui est des perspectives, le coordinateur du Mouvement Akhadan des jeunes de l’Axe Hamdallaye-Kagbélen dit que « dans les jours à venir, l’Axe est décidé à former le plus long fil humain de dénonciation de l’injustice. Des hommes et des femmes de l’Axe tiendront leur main, bras-à-bras du rond-point de Hamdallaye jusqu’au rond-point de Kagbélen pour montrer à la communauté nationale et internationale que nous sommes fatigués ».
In Guineematin