Tout porte à croire que le SLECG mettra fin dans les minutes ou les heures qui suivent à son mot d’ordre de grève déclenchée depuis trois mois. Il n’est évident que Soumah et cie obtiennent une quelconque satisfaction à sa principale revendication, à savoir les huit millions de salaire de base pour les enseignants.
Le gouvernement ayant joué la carte de l’usure, le temps a eu raison des grévistes dont certains ont vu le gel de leurs salaires et sont mêmes menacés de radiation des effectifs de la Fonction publique en violation des lois de la République.
Pour sauver des emplois et mêmes des vies, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a l’obligation de suspendre sa grève.
Si cela arrivait, qu’on ne vienne surtout pas tympaniser avec les prouesses d’un tel ou d’un autre, qui aurait utilisé sa baguette magique ce dénouement inévitable.
A bon entendeur, salut !
Focusguinee
