Le chercheur guinéen a été attaqué par des hommes en treillis, samedi dernier, aux alentours de 23h pendant qu’il regagnait son domicile sis à Sangoyah. Visiblement, ses agresseurs l’attendaient.
Descendu de son taxi pour traverser l’autoroute, ils se sont rués vers lui, le rouant de coups sans lui donner le temps. Une agression apparemment préméditée et préparée.
Il s’agissait de trois hommes. L’un d’entre eux a sorti les menottes pour entraver ses mains et lui restreindre les gestes. Ils ont fouillé son sac et les poches, vidés de leurs contenus. Ses agresseurs l’ont complètement dépouillés, emportant avec eux ses outils de travail, une nouvelle tablette Samsung et son argent de poche.
« Je suis anéanti d’autant plus que ce brigandage a lieu à une heure de pointe. Les gargotes et restaurants à proximité étaient achalandés. Personne n’est venu me prêter mains fortes », explique la victime.
« Pendant que je me demandais ce qui s’y passe, ils m’ont violenté et m’ont déboîté un doigt. Ils m’ont délesté de mes biens. Je suis déçu de cet acte inhumain et dégradant d’autant plus qu’il n’y a pas de recours possible », ajoute-t-il.
Nul n’est désormais en sécurité en Guinée. L’insécurité a pris des proportions très inquiétantes. Le mathématicien Sambegou Diallo est la nième victime d’un phénomène que les autorités peinent à pallier.
Mariama Bah