Les enseignants contractuels recrutés lors de la grève des enseignants du SLECG, qui a affecté le système éducatif national durant trois mois, ayant fait office de solutions de rechange pour le gouvernement, sont appelés à passer désormais un test d’évaluation de niveau, pour être contractuels d’Etat. C’est ce qui ressort d’une note circulaire, prise, il y a deux jours, par le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.
Le secrétaire général du Syndicat National de l’Éducation (SNE) qui se dit surpris de cette décision, appelle les contractuels à ne pas s’y soumettre.
« Aucune loi de la République, ne dit que, pour être contractuel, il faut faire un test. De façon globale, nous avons retrouvé seize mille cinq cent contractuels, alors que l’État avait demandé de trois mille à quatre mille cinq contractuels. Selon des indiscrétions, ils n’auront besoin que de trois à quatre cent enseignants contractuels », a révélé Michel Pépé Balamou.
C’est pourquoi, le SNE se dit fermement opposé à l’idée d’organiser un nouveau test et demande à ces contractuels de refuser de s’y soumettre.
« Nous invitons ces contractuels de ne pas se soumettre à cette évaluation qui va être proposée par le ministre Mory Sangaré. Nous lui demandons d’ailleurs de proclamer les résultats d’inspection faite par l’inspection et les professeurs titulaires », avait- t-il insisté
Reste, donc, à savoir, si les enseignants contractuels vont se soumettre à ce test, pour se maintenir à leurs postes qu’ils convoitent tant.