«Nettoyer c’est bon mais ne pas salir c’est encore mieux…», cet adage peine toujours à gagner de place dans la tête des Conakrykas. L’utilisation anarchique des sachets en plastique et leur incinération constituent l’un des facteurs d’insalubrité. Les conséquences sanitaires et environnementales sont énormes, une situation qui inquiète à plus d’un titre les environnementalistes.
Sachets d’eau minérale, emballage et sacs en plastique, de moindre coût à usage unique, ont fini par envahir les lieux publics de la capitale. À d’autres endroits, on voit des fumées qui se dégagent en longueur de journée. Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’environnement et la santé de la population.
Mamadou Mountaga Baldé, enseignement chercheur et environnementaliste précise que : « Les sacs en plastique là, peuvent faire de 100 à 400 ans dans le sol sans disparaître, parce que ils ne sont pas biodégradable et ils causent des problèmes de fertilité du sol. Pour ce qui est de leur incinération, ça créent des problèmes sur l’atmosphère et exposent les populations à des problèmes de santé.» A-t-il déclaré.
Vu la prolifération excessive et non réglementée du jour au lendemain, il invite les décideurs à exiger sur la qualité des sachets comme dans la sous-région :« Il faut mettre des principes juridiques en la matière, tel que dans d’autres pays de la sous-région, comme, la Côte d’ivoire ou le Sénégal, où, vous avez un arsenal juridique concernant la production des sachets plastiques, car il faut arrêter cette production en lieu et place des sachets biodégradable.»
En attendant de nouvelles dispositions, ces plastiques font la pluie et le beau temps sur les altères publiques, dans les marchés et même dans certains lieux de service.