« Nous avons eu une excellente rencontre où il y a eu la présentation par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) des forces, faiblesses et recommandations sur le fichier électoral audité.
D’ailleurs ce qui est important et qui a été relayé abondamment dans la presse, c’est que dans le fichier électoral, il y aurait eu un million cinq cent mille personnes qui ne sont que des fictifs qu’on a qualifiés même comme étant souvent des réserves pour le pouvoir dans le fichier électoral… Nous avons clairement posé la question et il y a été suffisamment démontré que cela a commencé depuis 2002, 2005 et 2008 quand le Pr. Alpha Condé rêvait d’être président de la République.
C’est plutôt parce qu’on n’arrive pas à transférer toutes les données d’un opérateur à un autre que nous sommes arrivés à des cumuls d’électeurs qui n’ont pas empreintes dans le fichier électoral. Une autre question posée dans la salle, était de savoir pourquoi nous changeons toujours un opérateur. C’est parce que l’opposition a, à son habitude, demandé toujours qu’on change l’opérateur, qu’ils n’ont plus confiance quand ils croient… Parce que l’opérateur a un prénom ou un patronyme qui ne les rassure pas. Souvent c’est le seul motif pour dire changeons d’opérateur.
Il y a une recommandation forte qui ne dit que tous les électeurs doivent passer devant la machine pour se faire recenser au risque d’être radié. Cela est contraire à la loi, nous sommes dans un pays qui a plus de 50% de populations qui ne savent pas avec exactitude à quelle année ils sont nés même s’ils savent où ils sont nés », Damarro après la réunion des membres du comité de suivi, ce vendredi 19 avril.
