C’est plus qu’une épine dans le pied, c’est une véritable épée de Damoclès. L’affaire du coup d’État manqué au Burkina Faso rattrapera-t-elle Guillaume Soro ?
Son nom n’en finit plus d’être cité sur les bancs du tribunal militaire de Ouagadougou, où le procès des putschistes présumés a débuté il y a plus d’un an. Au cœur des débats, les échanges téléphoniques qu’il aurait eus avec Djibrill Bassolé, l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, considéré comme un des acteurs majeurs de la tentative de putsch.
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Accusé par Chérif Sy d’avoir lui-même « reconnu » l’authenticité de ses échanges téléphoniques avec Djibrill Bassolé lors d’une brève conversation qu’ils ont eue à Paris en 2015, Guillaume Soro a immédiatement démenti et affirmé qu’ils ne s’étaient jamais vus. Selon les informations de Jeune Afrique, les deux hommes se sont pourtant bien croisés lors d’une réunion interparlementaire en marge de la COP21 dans la capitale française, début décembre 2015.
Son témoignage a relancé l’affaire des écoutes. Mercredi 13 mars, lors de son audition dans le procès du putsch manqué de 2015, Chérif Sy a fait de nouvelles révélations sur les enregistrements téléphoniques accusant Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, et Djibrill Bassolé, l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, de soutien aux putschistes.
Jeuneafrique