A l’initiative du Front National pour la Défense de la Constitution, une marche pacifique était programmée ce mardi 30 avril à Kankan au départ du rond-point Komarala Loisir. Défendre la constitution guinéenne (un acquis démocratique) était le seul objet de cette marche.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que cette marche soit perturbée par des militants du RPG arc-en-ciel. Des membres du FNDC Kankan ont été sévèrement violentés et blessés. Les forces de sécurité se sont employées à procéder à l’arrestation des membres du FNDC. Ceux-ci, après avoir été violentés, ont donc été temporairement privés de leur liberté.
Ce comportement abject va dans le sens d’une collaboration évidente entre les forces de sécurité, censées être neutres, et les militants du RPG en faveur d’un troisième mandat.
Le Front National pour la Défense de la Constitution dénonce et condamne l’ensemble de ces faits avec la plus grande fermeté. Il est intolérable que l’opposition d’idées puisse prendre des formes si basses.
Le Front National pour la Défense de la Constitution rappelle que cette violence, complètement disproportionnée, n’est rien d’autre que la matérialisation de l’appel de Monsieur Alpha Condé à ses partisans à « se tenir prêt pour l’affrontement ». Cette déclaration n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd… Malheureusement, tant que les sirènes révisionnistes s’obstineront, tout laisse à penser que nombre de cas similaires sont encore à prévoir.
Cette injustice ne fait que conforter notre position et n’entame en rien notre détermination. Les membres du Front National pour la Défense de la Constitution rassurent l’opinion nationale et internationale qu’ils lutteront jusqu’au bout et qu’aucune tentative d’intimidation ne les arrêtera.
L’Histoire est de notre côté. Elle n’oublie pas et finira par avoir raison de tous les individus ayant choisi de s’investir pour le chaos en Guinée en soutenant le troisième mandat. Résistance aux camarades de lutte.
Ensemble et unis nous vaincrons !
Conakry, le 30 avril 2019
Le Chargé des opérations
Ibrahima DIALLO