Comme prévu, l’ex porte-parole de l’opposition Républicaine, le ministre Aboubacar Sylla, a assisté l’assemblée générale du Rpg-arc-en-ciel, ce samedi 8 juin.
Le ministre des Transports, Aboubacar Sylla, a saisi cette occasion pour déclarer haut et fort qu’il est 100% pour la modification de la constitution Guinéenne. Toute chose, selon lui, qui remettra le compte à zéro et conduira le pays dans une quatrième république qui permettra au président Alpha Condé de se présenter pour nouveau mandat à la tête de la Guinée.
‘’Je suis à 100% pour une nouvelle constitution pour les raisons que viens d’évoquer et je me battrai pour que les guinéens partagent cette opinion.
Il ne faut pas qu’on se contente seulement de parler. Le RPG, les partis alliés, les coalitions de la société civile qui sont favorables à une nouvelle constitution, les intellectuels qui se sont déjà prononcé sur le sujet, doivent à leur tour créer un front ou un mouvement, être plus actifs sur le terrain médiatique et faire du porte à porte pour expliquer aux guinéens.
Je l’ai déjà dit au professeur Alpha Condé que je suis prêt à participer à une action concertée, organisée et bien planifiée pour expliquer les enjeux politiques du moment au peuple de Guinée. Mais il y a une chose qu’il ne faut pas oublier : qui dit nouvelle constitution, dit nouvelle république.
S’il y a une nouvelle république, ça doit être considéré comme un nouveau départ pour la Guinée’’, précise le ministre Aboubacar Sylla, ex porte-parole de l’opposition Républicaine au siège du RPG Arc-en-ciel, ce samedi 8 juin.
Très dépassé de cet appui du ministre des transports pour la modification de la constitution, le ministre des sports, Gbantama Sow, a appelé à traquer les membres du FNDC partout ils se trouvent en Guinée tout les qualifiant des farfelus qui n’ont pas là où dormir.
»Une bande de farfelues (allusion faite au FNDC, ndlr) ne peut pas se retrouver pour salir des hauts cadres de l’Etat avec un Front de je ne sais pas contre quoi, qui n’existe nulle part, qui n’est pas reconnu au ministère de l’administration du territoire.
Il ne peut pas empêcher le peuple de Guinée de se prononcer. Les individus qui se trouvent dans les quartiers, dans les communes, dans les préfectures pour élire un front de quoi, il faut les traquer, les traquer, les traquer… des gens se retrouvent pour déstabiliser le pays.
Des gens qui n’ont même pas où dormir, des gens qui veulent avoir l’asile politique en disant qu’ils sont menacés, ils représentent quoi ? Ils sont menacés où ? C’est nous qui donnons la latitude à des gens qui viennent de nulle part, qui ne sont rien, dire ce qu’ils veulent. Alors jeunesse de la mouvance mobilisons-nous… », Gbantama Sow.
Aissatou Wille pour focusguinee
