De retour à Conakry ce dimanche 16 juin après un bref séjour à Abidjan, le chef de file de l’opposition est revenu sur l’incident lors duquel son véhicule a été interdit d’accès au parking VIP de l’aéroport de Conakry.
Révélant que les instructions venaient d’en haut, les agents de sécurité ont ajouté, « habituellement lorsqu’on vous aperçoit on lève le barrage pour vous laisser passer, mais là les instructions sont fermes on ne peut pas vous laisser passer ».
À son retour, voici ce qu’il a jugé nécessaire de faire, « aujourd’hui en revenant j’ai considéré que le salon et le parking VIP me sont interdits donc je suis passé avec les autres passagers, mais c’est plus agréable ».
Classé au rang protocolaire après les présidents des institutions et avant les ministres, privé par le chef de l’État aussi des avantages liés au chef de file de l’opposition qui a droit à un véhicule de commandement et d’une voiture d’escorte, il relativise en ces termes, « ça me dérange pas ça, je ne me bats pas pour des avantages, je me bats pour des valeurs pour que notre pays soit une société plus juste, une démocratie apaisée et une société au sein de laquelle les fils du pays se sentent unis autour des valeurs que j’ai rappelé ».