Le réseau social américain a annoncé, le 18 juin, le lancement d’une cryptomonnaie baptisée Libra. Mise en circulation en 2020, elle pourrait notamment bousculer les acteurs traditionnels du transfert d’argent.
Il n’a jamais caché son intérêt pour la cryptomonnaie. Mais Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, aura attendu près de dix ans avant de formuler un réel projet pour le secteur. Il se résume en un mot : Libra. Comprendre « balance », en anglais, pour exprimer une monnaie voulue comme stable car indexée sur une réserve de devises fiables comme l’euro, le dollar, le yen ou encore la livre sterling.
LE PROJET LIBRA VA INTRODUIRE DAVANTAGE DE PERSONNES À L’USAGE DE LA CRYPTOMONNAIE PARCE QU’IL SERA DIRECTEMENT INTÉGRÉ À MESSENGER ET WHATSAPP
Annoncé mardi 18 juin, le projet doit être opérationnel en 2020. Il bénéficie du soutien de 27 partenaires de taille qui ont tous injecté au moins 10 millions de dollars dans une fondation créée par Facebook, nommée elle aussi Libra et installée en Suisse. L’investissement doit leur permettre d’accéder à une blockchain privée destinée à régir la circulation de la cryptodevise et ainsi proposer des services de paiement ou de transfert d’argent en libra. Parmi les partenaires les plus connus, les systèmes de paiement Visa, MasterCard et Paypal, le courtier en ligne eBay, le service de VTC Uber, ou encore la plateforme de streaming musical Spotify.
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