On l’attendait et elle est arrivée. La contre-performance du Syli national ne s’expliquerait que par le fait de la mauvaise sélection de notre équipe nationale.
Le Syli national était cet après midi face aux super Eagles du Nigeria. Score final 1-0 en faveur des nigérians. Un score qui n’a nullement surpris les connaisseurs du football.
Vu les dernières prestations du Syli, seuls les fanatiques pouvaient miser autant sur cette sélection.
Après cette deuxième sortie ratée de notre onze national, les langues se délient et indexent le coach Paul Put qui, encore une fois, est passé à côté de son match.
L’équipe guinéenne a manqué de rigueur, de joueurs offensifs efficaces et engagés. Le coach, le plus nul que la Guinée ait engagé ces dernières années, a des carences terribles dans le choix de ses éléments, des joueurs à aligner sur le terrain. Pour de nombreux spécialistes du foot guinéen, Paul Put ne porte finalement que son nom. Il est l’ombre de lui même et ne peut plus apporter grand chose au Syli.
S’en débarrasser serait salutaire !
A la fin du match de cet après midi, dirigeants et supporters du Syli étaient désemparés, abattus, déçus de la prestation du Syli et coaching.
Paul Put s’est permis de faire un changement pendant que les Nigérians s’apprêtaient à tirer un corner. Corner qui a amené le seul but de la partie. C’était inimaginable de la part d’un entraîneur qui a amené le Burkina Faso en finale de la Can 2013.
Personne n’a compris les changements opérés par Paul Put qui, visiblement, ne connaît pas son effectif.
Pour nombre de spécialistes du foot guinéen, la contre-performance du Syli s’explique par la mauvaise sélection des joueurs dont la plupart, selon le coach Paul Put lui même, ne sont pas titulaires dans leurs clubs respectifs.
Comment peut-il tenir de tels propos en conférence de presse ? Les joueurs lui auraient été imposés ou c’est lui qui a eu la lattitude de les sélectionner ?
Ces questions brûlent bien des lèvres à Alexandrie au point que tous les regards sont tournés sur le premier vice-président de la Feguifoot Amadou DIABY qui a recruté tous les nouveaux joueurs à la place de ceux qui étaient habituellement sélectionnés. 80% des joueurs à la CAN égyptienne n’ont démarré la campagne des éliminatoires à Bouaké, où le Syli était allé surprendre les Éléphants de Côte d’Ivoire en les battant sur le score de 3-2.
Une impressionnante équipe guinéenne qui, malheureusement, a disparu par la faute d’un business, un soit disant dirigeant sportif, un escroc patenté Amadou DIABY.
Cet homme, en faisant débarquer des mercenaires, ces joueurs qui ont coûté de la fortune au président Antonio Souare, n’avait jamais mesuré le tort qu’il allait causer à la Guinée et au peuple de Guinée.
En réalité, tout ce qui intéressait le premier vice-président de la FGF Amadou DIABY était de se faire plein les poches, en soutirant énormément d’argent d’abord à son ppresidentAntonio Souaré, pour l’arrivée des binationaux et au ministère des Sports qui paie son entraîneur Paul Put à 40 mille euros par mois, son logement sis à la Camayenne à 6 mille euros.
Autre avantage au coach de Amadou DIABY, est la Toyota Hilux, sortie d’usine, achetée par Antonio Souare à 100.000 euros. Carburant mensuel, cartes de recharge mensuelle et internet assurés pour sa communication.
Avec un staff technique, composé de plus de 15 belges aux frais de l’Etat guinéen, une première en Guinée, le Syli est dans toutes bonnes conditions pourtant à Alexandrie pour donner très bon résultat au cours de cette CAN égyptienne. Lleurs primes de matchs ont été entièrement payées par avancé, contrairement aux autres équipes présentes à cette compétition continentale.
Mais le péché et la poisse de celui qui fait des affaires au sein de notre Syli national en le prenant ainsi en otage, l’énergumène, le trafiquant de muscles, Amadou DIABY, compromet finalement notre chance de qualification en huitièmes de finale de la CAN.
La Guinée ne détient plus son avenir en main au cours de cette CAN. Il faut attendre le résultat du match de demain 27 juin et battre le Burundi lors de la troisième journée pour espérer se qualifier.
Pendant ce temps, en Guinée, le désespoir se lit sur tous les visages. Au coup de sifflet final, les supporters guinéens pleuraient dans les tribunes. Quel spectacle désolant provoqué par un seul homme : Amadou DIABY.
Le président Antonio Souaré, ses conseillers, le secrétaire général du ministère des Sports Fodeba Isto Keira, visiblement sous le choc, ont quitté le stade d’Alexandrie totalement déçus.
Les compétences de l’entraîneur belge et son patron analphabète Amadou DIABY étaient largement au cœur des débats de M. Souare et de tous ceux qui l’entouraient.
Son avenir à la tête du Syli ne tient que sur un fil de rasoir.
Sambegou DIALLO
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