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Appel pressant à la résistance populaire immédiate au pouvoir oppressif d’Alpha Condé (Par Ibrahima SANOH)

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Appel pressant à la résistance populaire immédiate au pouvoir oppressif d’Alpha Condé (Par Ibrahima SANOH).

J’appelle la jeunesse guinéenne à l’insoumission et à la responsabilité. Nous n’avons à nous soumettre à personne et à aucun dieu. J’appelle à la résistance. Chacun doit répondre à l’appel général de la mobilisation nationale qui sera lancé dans les prochains temps. Toute insubordination est une vaine entreprise, car quand un pays est menacé de désintégration, il doit être défendu et, par la jeunesse. Quand tout le pays mobilise, comme il ce sera le cas dans les prochaines heures, un acte isolé d’insubordination est voué à l’échec.

L’heure est arrivée de récupérer notre pays dans les mains des gueux et des drogués du pouvoir. Nous devons triompher des occupants quels que soient les moyens dans leurs moyens.
Je déclare le régime du président Condé illégitime. J’appelle à ce que la durée de son mandat soit écourtée, que ses jours au palais où il ne doit plus vivre, soient raccourcis. Celui qui demande une chance à laquelle il n’a pas droit, négligence la grâce qu’est d’être un président de la République à un âge tardif. Il a droit au repos s’il l’entend ainsi, ou à la révolution citoyenne en guise de réponse à la bravade qu’il a déjà lancée.

On dira, je cède à la violence ou j’en appelle à la nuit, mais qui est violent ? Moi, qui refuse de me soumettre à une injustice, moi qui refuse d’être réduit au néant ou celui qui entrevoit sous les apparences de la légalité la possibilité de nous dominer en taillant la constitution à sa mesure ? Il est doublement violent : il crée une violence institutionnelle et puis agira pour me l’imposer. Que je me soumette ? Indigne est le mot. Je déteste moins la violence que les institutions que les créent et entretiennent. Alpha Condé est déraisonnable. Il ne mérite plus rien, même pas un jour de plus, une heure de plus au palais.

Ibrahima Sanoh