
La capitale Conakry est pauvre, petite mais très chère. Selon le cabinet Mercer dans son classement 2019 sur le coût de la vie a placé la capitale guinéenne quinzième ville la plus chère d’Afrique et la 88è dans le monde pour les expatriés.
A en croire Jeune Afrique qui a publié les notes, 41 métropoles africaines figurent au classement.
Si en 2018, la Guinée occupait le même rang (15è) en Afrique, dans le monde elle était à la 106è place (soit un bond de 8 places).
Cette cherté de vie à Conakry se remarque dans les logements (parfois payés en devises étrangères) et la restauration. Les restaurants au centre-ville à Kaloum et dans les quartiers chics de la capitale coûtent les yeux de la tête, les hôtels, idem.
La société civile, préoccupée par ce désordre économique, a longtemps dénoncé le silence des députés et interpellé l’Exécutif qui n’ont encore rien proposé pour réguler le marché des logements, un domaine où les prix sont fixés à a tête du client.