Dossier Syli A : une réunion d’urgence convoqué le samedi 20 juillet au centre technique de Nongo.

Une nouvelle tête exigée par les membres statutaires

Quelque soit la durée du mensonge, un jour Il sera rattrapé par la vérité ! L’heure du printemps a sonné dans le monde du football guinéen.

La crise née au lendemain de l’élimination humiliante du Syli sénior à la CAN 2019 par les Fennecs d’Algérie, les dessous d’une participation déshonorante et le réveil du fâcheux dossier des cadets, suffisent pour faire éclater la poudrière.

A la fin de la semaine dernière et au début de cette semaine en cours, des sanctions sont enfin tombées. Au lendemain de la débâcle du Syli, les langues se sont déliées accusant le président de la fédération guinéenne de football d’être responsable de notre échec à la CAN.

Les critiques fusaient de partout au point qu’on a failli assister à la chute des dirigeants actuels de la Féguifoot. Tout le scénario était préparé pour renverser l’actuel président de cette institution. Heureusement qu’Antonio a les pieds sur terre et bénéficie encore de la confiance et du soutien des membres statutaires qui l’ont élu le 28 février 2017.

Des réunions, Dieu seul sait qu’il y en a eues sans grande conséquence. Mais celle tenue au centre technique de Nongo le week-end dernier par les membres statutaires de la Féguifoot, interpellant le président Antonio Souare à prendre des sanctions sans délai contre les auteurs de la disqualification du Syli cadet et des suspensions à l’encontre d’un membre élu cité dans des rackets au sein du Syli A, aboutissent à des prises de grandes décisions.

Après la suspension d’un certain nombre de dirigeants sportifs, joueurs et la destitution du sélectionneur national du Syli seniors, Paul Put, les membres statutaires, visiblement insatisfaits des décisions prises par le président Antonio Souare et du comité exécutif en début de semaine, réclament finalement la tête de l’un des cerveaux du système de rackettage au sein du Syli national à la CAN égyptienne, le premier vice-président de la Féguifoot Amadou Diaby.

Les membres statutaires ont décidé dans un communiqué rendu public le mercredi 17 juillet 2019 dans la soirée, de convoquer une réunion d’urgence le samedi 20 juillet 2019 au centre technique de Nongo pour exiger la suspension pure et simple du premier vice président de la fédération guinéenne de football Ahmadou Diaby cité dans un système de racket au sein du Syli A.

Sont invités à prendre part à la réunion, le Bureau exécutif de la Féguifoot, la Ligue guinéenne de football professionnel, la Ligue Amateur, la Direction technique nationale, la Direction nationale des Sports, les médias, les anciens joueurs et les sympathisants et amis du football.

Les membres statutaires exigent la présence de tous pour le bien du football guinéen.
Ils révèlent dans leur communiqué que l’ex-entraîneur du Syli Paul Put destitué de son poste de sélectionneur national, a indiqué dans son rapport qu’un dirigeant sportif touchait 10% sur son salaire chaque fin du mois et l’argent était déposé dans une banque en Côte d’Ivoire avec confirmation réelle.

Les membres statutaires promettent de dire publiquement le nom de ce dirigeant sportif au cours de cette réunion. Des mesures communes seront proposées au comité exécutif de la Féguifoot.

Comme on le voit, l’avenir de notre football est plus que jamais proche de se dessiner. Car les membres statutaires et les acteurs conscients et soucieux du développement de notre sport Roi, sont prêts à extirper toutes les mauvaises graines du football guinéen.