Pour les pays du G7, les deux parties au conflit en Libye n’étant pas en mesure de s’imposer mutuellement, la solution passe donc par deux conférences.
Une conférence interlibyenne, une version révisée et corrigée de celle prévue par Ghassan Salamé, l’envoyé spécial de l’ONU, avant le début de la guerre. Aucune date, et encore moins le lieu, n’a été divulguée.
L’objectif déclaré de cette conférence interlibyenne est de jeter de nouvelles bases pour la conférence précédente qui s’est tenue à Skhirat, au Maroc, en 2016, afin, à terme, de réunir l’exécutif libyen, aujourd’hui partagé entre l’Est et l’Ouest.
L’autre conférence, cette fois-ci internationale, doit avoir lieu à New York à la fin septembre, en marge de l’Assemblée générale du Conseil de sécurité des Nations Unies. Après avoir été divisés, les Occidentaux font maintenant preuve de pragmatisme, plus déterminés à sortir de la crise. Dans cet esprit, la France mène des consultations avec Londres et Rome et cherche à établir une trêve durable à Tripoli près de cinq mois après le début du conflit.
Pour la communauté internationale, il est essentiel d’adopter des solutions plus réalistes et de forcer les belligérants à s’y tenir.
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