CARNET DE SANTÉ. Conçu dans les années 1980 pour protéger des maladies sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées, ce produit est de plus en plus accessible sur le continent.
A peine sortie de sa voiture, Nomaxhosa Pendu rassemble un petit groupe de femmes dans une rue du township de Mfuleni, en banlieue du Cap. « Vous avez toutes entendu parler du préservatif féminin, hein ? », lance-t-elle. La petite assemblée, coincée entre un monticule de terre et des latrines, acquiesce mollement. L’agente de santé gonfle un cube en plastique dont le milieu est troué et procède à la démonstration. Elle extirpe le préservatif aux deux anneaux et l’insère dans ce vagin de substitution. « D’abord, il faut toujours vérifier la date d’expiration. Ensuite, on s’installe dans une position bien confortable, on se relâche et hop, on l’insère.