En Italie, le 25 septembre, la Cour constitutionnelle a reconnu le droit au suicide assisté. Jusqu’ici interdite par la loi, l’aide apportée à un grand malade désireux de mettre fin à ses jours n’est plus un crime. C’est un tournant dans l’ordre social du pays, qui suscite néanmoins de violentes polémiques.
Cette décision de la Cour n’a pas été accueillie de façon favorable par tout le monde. Mais pour de nombreux Italiens, c’est un progrès. Le sujet est tellement sensible que la classe politique ne s’en sort pas. La loi italienne est assez basique : toute aide au suicide est passible de sanctions. Mais les cas de suicides assistés se sont multipliés ces dernières années, pour des personnes atteintes de graves pathologies irréversibles.
Dernièrement dans un procès, un homme est jugé pour avoir aidé un célèbre DJ à mettre fin à ses jours. DJ Fabo était devenu aveugle et tétraplégique après un accident de la route. À sa demande, un ami l’avait conduit dans une clinique suisse où est pratiqué le suicide assisté. Il s’était ensuite auto-dénoncé à Milan, dans l’espoir de susciter une initiative législative.