Des milliers de personnes ont manifesté ce jeudi 24 octobre dans les rues de Conakry contre une réforme constitutionnelle qui ouvrirait la voie à une éventuelle candidature d’Alpha Condé à un troisième mandat. La manifestation, qui avait cette fois été autorisée, s’est déroulée sans heurts, sous la surveillance d’une forte présence policière.
« Amoulanfe » (« ça ne passera pas ») scandaient les manifestants, ce jeudi 24 octobre, dans les rues de la capitale guinéenne. Le cortège, impressionnant, a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes qui ont répondu à l’appel du Front national de défense de la Constitution (FNDC) pour protester contre une réforme constitutionnelle qui ouvrirait la voie à une éventuelle candidature à un troisième mandat du président Alpha Condé. Les autorités évoquent 30 000 manifestants, les organisateurs en revendiquent 1,5 millions.
Et cette fois-ci, les leaders de l’opposition avaient le champ libre, puisque les cinq maires et le gouverneur de la ville de Conakry avaient autorisé la manifestation, contrairement à celles de la semaine passée, lors desquelles aucune demande formelle n’avait été déposée par les organisateurs.
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