22 Novembre; 22 du mois de Ramadan 1970 !
Voilà 49 ans jour pour jour, dimanche 2h du matinun, le monde apprenait par le sinistre radio « La Voix de la Révolution » le débarquemant de commandos portugais au large des côtes de Conacky et partants à l’assaut des points stratégiques de la capitale afin de libérer les détenus portugais faits prisonniers par le PAIGC, qui étaient transférés pour des causes très suspects, du camp Kémé Bourama de Kindia au camp Samory de Conakry.
L’opération »Mar Verde » venait d’être déclenché et suscitera des répercussions terrifiantes en Guinée Sékou Touré, pardon Conakry.
L’opération se solde par un franc succès, tous les détenus portugais seront extirpés et aucun des commando seraient arrêtés.
De cet évènement à nos jours, une ambiance de terreur et de psychose pathologique de la 5e colonne hantent la Guinée.
Tous les régimes qui se sont succédés en Guinée, ont mis en scène des purges étheniques ou des exécutions publiques inhumaines et abject et faire porter la responsabilité sur les pays voisins ou les guinéens « traîtres »
Les années 70/71 raisonnent encore comme les époques les plus sombres et les plus féroces du régime dictatorial de Sékou Fadiga, pardon, Touré.
Ce circonstance servit de prétexte au tyran spychopathe à sévir contre d’innocents citoyens dont certains seront de sacrifices humains censés perpétuer le règne tyrannique et partisane.
Cet ainsi en Janvier 1971, Sékou Touré ordonna la mise à mort par pendaisons ou par des pelotons d’exécution de plus de 100 guinéens et émit de fermes consigne de tirer à vue sur toute personne aperçue aux frontières ou soupçonnée de vouloir quitter ou revenir dans le pays. Et, le 18 Octobre de la même année, fut exécuté sur ses ordre près 70 guinéens dont la plupart étaient des hauts-cadres ou des hommes d’affaire accomplis, dont BALDE Oumar, Ingénieur Secrétaire Exécutif OERS ; celui là même qui avait séduit L. S. Senghor par sa parfaite maîtrise du dossier de l’organisation et de l’éloquence de son brillant exposé au sommet des chefs d’État membres de l’OERS, à Labé
Ces assassinats avaient commencés seulement cinquante-quatre jours après les évènements du 22 Novembre 1970.
Selon les révélations du porte-parole du despote, après le débarquement du 22 novembre, Sékou Touré, après avoir refusé d’accepter les enquêteurs des N.U., nomma une commission d’enquêtes dirigée par le Camarade Diop Alassane, Ministre des PTT et chargé de l’état-major de Conakry.
Mr Diop Alassane était un intellectuel sénégalais qui était venu en Guinée avec d’autres panafricanistes de divers pays, par pure esprit de militantisme pour aider la Guinée à relever le défi du développement socio-économique, après le départ subite des français.
La commission conclut que les envahisseurs n’avaient pas bénéficié de complicités intérieures. Sékou Touré ordonna le démantèlement de la commission et suggéra au Camarade Diop d’aller se reposer en Bulgarie.
Celui-ci parti, le dictateur nomma une autre commission, dirigée cette fois-ci, par Ismaël Touré, son demi-frère. Au bout de 24 heures, Ismaël conclu que des complices se trouvaient à tous les niveaux de l’administration du Parti-État. Il accuse Alassane Diop lui-même d’en faire partie, bien que des témoignages plausibles de ces journées de combats de rues établissent sans équivoque qu’Alassane Diop avait organisé et dirigé la riposte des miliciens en les plaçant dans les différents postes-stratégiques de Conakry pour faire face aux asseyants.
Alassane Diop sera arrêté et fera des aveux sous la torture. Il sera libéré après dix ans de bagne au funeste Camp Boiro grâce à l’intervention du président Léopold Sédar Senghor, à la seule condition qu’il garde le silence sur les événements dont il fut un protagoniste clé.
S’en suivra une triste parodie de procès en l’absence des accusés et sans aucune représentation légale et par les cellules du parti unique à tous les échelons et l’assemblée fédérale érigées en tribunaux populaires sous ordre.
L’héritage désastreux de ce régime continue de hanter la mémoire collective des patriotes africains. Après 62 ans d’indépendance et d’autonomie politique, les guinéens vivent dans la misère et l’arbitraire. Des millions de personnes ont fui ce pays, pour sauver leur vie ou, en quête de meilleures conditions de vie.
Ces dans ce même sillage, qu’Alpha Condé déclara après sa prise du pouvoir dans des conditions rocambolesques qu’énigmatique: <<Je vais reprendre la Guinée où Sékou Touré lavait laissée >>.
Ce qui se passe présentement en Guinée est l’expression la plus éloquentes de son assertion.
Le meilleur hommage que l’on peuisse rendre aux milliers de victimes innocentes, torturés, humiliés, spoliés par les dictatures qui se sont succédé en Guinée est que tous patriotes panafricain se mobilisent pour libérer ce beau pays du joug des gouvernements autocrates qu’imbéciles et aider à la construction d’une politique intélligente.