Plusieurs Concerts désintéressés se tiendront, à Tifariti, une zone démilitarisée placée sous le contrôle exclusif de la MINURSO du 19 au 23 décembre 2019, avec la participation des polisariens adoubés de leurs mentors algériens ainsi que quelques délégations étrangères en mal d’argent et de renommée internationale.
Pour gonfler le faible chiffre de participation, quelques délégations polisariennes sont arrivés d’Europe en renfort dans les camps des embastillés sahraouis marocains de Tindouf pour rejoindre ensuite Tifariti, sans plus. On notera l’absence totale à ce concert d’Aminatou Haidar, nouvellement réceptionniste du fumeux « Prix Nobel Alternatif 2019 » et ce, au grand dam du criminel Brahim Ghali et de son cercle le plus proche, composé essentiellement des Rguibates, qui l’attendaient impatiemment.
Quant à ce criminel Brahim Ghali, signalé et fiché à tous les postes frontières espagnols et européens pour crimes contre l’Humanité, il se trouve sous l’enclume de ses multiples victimes et ce ne sera point ses multiples gesticulations puériles et inutiles qui lui permettront de se soustraire à la justice espagnole et encore moins européenne.
Il est vrai que ce gallinacé a trop longtemps chanté très fort, mais ce chant sera la résultante d’une dernière danse du coq déplumé sur un tam-tam chauffé, malgré la prétendue résistance de ses ouailles sous les ordres des responsables algériens.
Aussi, pris dans un torrent de désaveux, infligés tant à l’intérieur des camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf qu’à l’étranger, ce champion hors classe de la danse du coq déplumé sur tam-tam chauffé et des violations humaines hors normes ne peut et ne devra jamais abhorrer et fouler systématiquement les Droits de l’Homme.
Nul n’est en droit d’oublier les arrestations abusives, détentions arbitraires, pratique de toutes les formes de torture, de meurtres et de viols contre les opposants, les détournements des aides humanitaires faites en personne ou ordonnées par le terroriste violeur Brahim Ghali.
Autant de taches noires au passif de ce polisario de la honte, en proie actuellement à une révolte inédite à l’intérieur des camps, où il tente toutefois, et en vain, de faire avaler à la population sahraouie marocaine séquestrée dans les camps de la mort de Tindouf la couleuvre d’un congrès concocté dans les couloirs feutrés du renseignement militaire algérien sous les ordres du sieur Ahmed Gaïd Salah et non du président au nom coquin car, pour l’heure, non encore assermenté.
C’est pourquoi, le polisario, qui a tant de choses à cacher à ses rares invités, a pris des mesures dictatoriales autour des camps de Tindouf. Quadrillage militaire sans précédent et black-out sur les réseaux sociaux et internet prévaudront jusqu’au 23 décembre 2019 afin d’empêcher les nombreuses voix dissidentes de s’exprimer ou d’accéder à ces concerts.
Un déploiement polisariens visibles également au niveau des accès menant à Tifariti, où se tiennent ces concerts gratuits. Pour ce faire, les services du polisario ont eu carte blanche pour sévir en vue de bâillonner, intimider et arrêter tout opposant qui tenterait de s’exprimer au nom des nombreuses voix discordantes dans les camps de des opprimés sahraouis marocains séquestrés à Tindouf.
Que ces polisariens se le tiennent une fois pour toute dit, le Maroc ne tolèrera jamais que des armes lourdes et la logistique militaire algérienne soient transférer à proximité de la zone tampon de Tifariti et réagira s’ils persistent à passer outre les Résolutions de l’ONU et du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
D’ailleurs, le Maroc, ayant constaté que l’ONU n’a point réagi à cette nouvelle provocation des polisariens, en violation flagrante du cessez-le-feu au Sahara marocain, a adressé deux lettres de protestation respectivement à l’Ambassadrice américaine Kelly Craft, dont le pays assure en ce mois de décembre 2019 la Présidence tournante du Conseil de Sécurité, et au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres.
Pour rappel, dans sa Résolution 2440 du 31 octobre 2016, le Conseil de Sécurité avait demandé au polisario de respecter pleinement les engagements qu’il a pris auprès de l’Envoyé Spécial au sujet de Bir Lahlou, Tifariti et la zone tampon à Guergarate.
Le Maroc se réserve le droit de réagir si les polisariens persistent à passer outre les Résolutions de l’ONU et du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et on rappellera, à juste titre et pour mémoire, que l’escalade en ce sens qui a eu lieu après la signature de l’accord de cessez-le-feu en 1991 avait obligé les Forces Armées Royales marocaines à mener des frappes aériennes à Tifariti et à Bir Lahlou contre les tentatives du polisario de construire des installations illégales.
Farid Mnebhi depuis Maroc pour focusguinee