C’est désormais officiel : les principaux partis de l’opposition guinéenne ne participeront pas au scrutin du 16 février prochain. À un peu plus d’un mois des législatives, le dialogue de sourds entre les acteurs politiques se confirme.
Pour la première fois depuis l’élection d’Alpha Condé à son premier mandat à la présidence, en novembre 2010, un scrutin va se dérouler sans les principaux partis de l’opposition. L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo et l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré, n’ont en effet pas déposé leurs candidatures auprès de la Commission électorale indépendante (Ceni), le 27 décembre dernier.
Et pourtant, ces deux partis comptent le plus de députés – issus de l’opposition – sur les bancs de l’actuelle Assemblée nationale (37 pour l’UFDG et 10 pour l’UFR, sur un total de 114 députés ). « Nous ne pouvons pas participer à ce scrutin pour lequel le fichier électoral est taillé sur mesure pour l’exécutif », argue Aliou Condé, secrétaire général de l’UFDG.
avec jruneafrique