Home A LA UNE Grève des enseignants de Guinée: le gouvernement tend les bras au SLECG

Grève des enseignants de Guinée: le gouvernement tend les bras au SLECG

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En assemblée générale ce samedi 11 janvier 2020, le secrétaire général du SLECG a fait lecture d’une invitation qui leur a été adressée par le gouvernement.

Selon Aboubacar Soumah, c’est le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’emploi et du travail qui a leur invité à une réunion de travail, le 13 janvier 2020, au ministère de la fonction publique.

Cette réunion portera sur la revue du protocole d’accord du 10 janvier 2019 signé entre le gouvernement et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.

Devant les enseignants massivement réunis, le secrétaire général du SLECG a déclaré qu’ils vont répondre à l’invitation du ministre Lansana Komara.

Mais Aboubacar Soumah prévient qu’ils ne reviendront pas sur les résultats du recensement du personnel enseignant présenté par le Dr Bano Barry. Car “ ils ont été tripatouillés et biaisé par le président de la commission du recensement” par ce dernier.

C’est pourquoi d’ailleurs, “dans une correspondance adressée au gouvernement, nous avons déclaré que nous ne appartenons pas de cette commission et ne parlerons ni des résultats issus de ce recensement.” a déclaré Soumah.

Désormais, “nous demandons à ce qu’on ne fasse une proposition sur les huit millions que nous avons demandé. Parce qu’ils nous ont promis qu’en acceptant d’aller à la variante d’assainir, nous allons obtenir plus de huit de millions.”

Selon ses explications, Dr Bano Barry qui est le président de la commission de recensement du personnel enseignant avait déclaré qu’il y avait 11 000 fictifs avant même que la deuxième du recensement ne soit entamé.

Mais après la deuxième phase du recensement suite au protocole d’accord, il a s’est présenté avec 57000 fictifs, raison pour laquelle le SLECG a rejeté les résultats de ce recensement.

Cependant, la grève reste maintenue jusqu’à satisfaction de leurs revendications à savoir une proposition de salaire sur les huit millions et l’intégration des enseignants contractuels dans la fonction publique.