Pour M. Bah Oury (UDD), la fermeture des frontières est juste une manoeuvre des autorités pour masquer le désastre économique dans lequel ils ont engagé le pays.
« Sous pretexte de prendre des mesures préventives contre l’introduction d’armes de guerre dans le territoire national, les autorités guinéennes ont bloqué la rentrée et la sortie des marchandises avec la Sierra-Léone jusqu’àprés la tenue des élections législatives et le référendum.
Dans la même logique les importations de marchandises en provenance des pays limitrophes demeurent interdites d’ici le 1 er mars.
En réalité en brandissant des présupposées menaces terroristes, il s’agit de comprimer les activités économiques du pays pour contrôler l’inflation.
En effet par ce biais, la demande des devises va s’estomper et renchérir automatiquement la valeur du Franc Guinéen.
Les autorités espérent ainsi limiter la hausse des prix sur le marché national, qui pourrait alimenter des raisons de la colére populaire.
Verra bien qui vivra ! »
