« Le contenu en ligne devrait être soumis à une réglementation intermédiaire entre celle qui régit les opérateurs télécoms et celle couvrant l’industrie des médias », a estimé Mark Zuckerberg lors d’une conférence sur la sécurité à Munich samedi.
Le PDG de Facebook a par ailleurs assuré que le réseau social avait renforcé sa lutte contre l’ingérence électorale en ligne. Admettant que Facebook avait été lent à comprendre l’ampleur du problème, il a aussi défendu sa société contre les affirmations selon lesquelles elle conduirait à une polarisation politique.
Pour Mark Zuckerberg, une ère d’élections démocratiques propres, sans interférence de gouvernements étrangers, est plus proche grâce à Facebook qui emploie maintenant 35 000 personnes travaillant à la surveillance du contenu et de la sécurité.
Lundi, le patron du réseau social américain doit rencontrer les régulateurs de la Commission européenne pour parler, cette fois-ci, impôts sur les bénéfices. Mark Zuckerberg qui s’est déjà déclaré en faveur des travaux de l’OCDE visant à réformer la taxation des multinationales, en particulier celle du numérique.
Afp