« Mes voyages m’ont conduit en Indonésie, en Turquie, en Afrique du Sud et au Nigeria. J’ai été reçu par le chef de l’État indonésien qui m’a promis qu’il se rendrait en Guinée-Bissau dans le courant de l’année. Bientôt la société de transport aérienne turque commencera à opérer en Guinée-Bissau et l’arrivée des bateaux que je mettrai sur les îles et à Farim, pour assurer la traversé des personnes et des biens, l’une des priorités pour sortir le pays de son isolement.
En ce qui concerne mon investiture, elle aura lieu le 27 février prochain.. Elle comprendra deux phases, comme je l’ai dit pendant la campagne électorale. Elle n’entraînera pas de dépenses pour les caisses de l’État. Il doit y avoir une priorité pour le pays. L’école ne fonctionne plus. Il y a la grève. Les salaires ne sont pas payés…
Je pense qu’au lieu de penser à prendre le pouvoir et à dépenser beaucoup d’argent, il est important de payer des salaires aux enseignants. Les garçons et les filles doivent étudier. Nous avons cette société parce que nous n’avons pas eu un bon système éducatif. Ma devise sera « livre en main ».
« J’ai été également reçu par le président de la Banque africaine de développement (BAD) qui a proposé d’aider la Guinée-Bissau à redynamiser son économie. Le pays a traversé une situation très compliquée au cours des cinq dernières années et avec la nouvelle direction, je pourrai utiliser mes relations pour le bien de la Guinée-Bissau. J’ai parlé au gouvernement portugais qui est aussi disposé à aider le pays.