Dans sa laconique adresse à la nation, pour le moins tirée des cheveux, comme à l’accoutumée, pour annoncer le report de son projet machiavélique d’organiser des élections législatives couplées au référendum constitutionnel, sans la participation des principaux partis de l’opposition guinéenne, Alpha Condé tente de sensibiliser ses partisans de façade (qui ne défendent que leurs intérêts égoïstes), en déclarant:
Citation :《 Je sais que nombre d’entre vous seront choqués et déçus par ma démarche, en concédant un léger report. Mais sachez que la Guinée ne peut pas évoluer dans l’isolement en Afrique et dans la sous-rsous-région ouest-africaine 》. Fin de citation.
Au lieu de dire que la Guinée ne saurait évoluer dans l’isolement, Alpha Condé devait plutôt avoir le courage de dire ceci:
《 Mon entêtement m’a plongé dans un isolement indescriptible. Donc, je suis bloqué de toutes parts, pour la mise en route de mon projet satanique de m’éterniser au pouvoir. C’est pour vous protéger, chers rares partisans sincères, que je recule 》.
Ç’aurait été plus honnête de sa part, que de voiler les mots dans une langue avec laquelle il bataille, chaque fois qu’il ouvre la bouche. Même les petits vendeurs à la sauvette de Château Rouge et de Château d’Eau, à Paris, articulent dix mille fois mieux, la langue de Molière, comparés à notre fameux Professeur de promesses stériles et de la division ethnique.
Mandian SIDIBE
Journaliste-Vigile à Paris