Dans la gare Montparnasse, à Paris, le 17 mars 2020.Dans la gare Montparnasse, à Paris, le 17 mars 2020. Capture d’écran Twitter/@tremblay_p
De nombreux Parisiens ont décidé de quitter la capitale avant l’entrée en vigueur des restrictions de déplaceement. C’était particulièrement le cas gare Montparnasse.
Faire ses bagages en vitesse et « quitter Paris » pour « se mettre au vert » : pour certains, ce choix s’est imposé comme une évidence face à l’épidémie de coronavirus et au confinement total imposé par le gouvernement.
Dans les gares parisiennes, et notamment dans la gare Montparnasse, un afflux de voyageur digne des grands départs en vacance pouvait être observé dès lundi.
L’afflux était tout aussi important ce mardi, alors que le confinement généralisé a été décidé sur tout le territoire à partir de midi.
Ces mouvements de foule massifs entraînent des regroupements de personnes qui vont totalement à l’encontre des consignes de distanciation sanitaire désormais imposées partout.
Le secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a annoncé ce mardi que le gouvernement allait encore réduire la fréquence des trains en France. Le but est de limiter la propagation du coronavirus.
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« Nous allons réduire la cadence et la fréquence des trains, notamment longue distance, pour éviter par ces phénomènes ‘d’exode’ que le virus circule davantage sur le territoire. Nous appelons chacun à la responsabilité », a déclaré Jean-Baptiste Djebbari sur la chaîne de télévision LCI.
Une offre entre 30% et 40% la semaine prochaine
Il a souligné qu’il y avait « évidemment une tolérance donnée aux Français qui veulent se positionner par exemple dans leur résidence secondaire quand ils en ont une ». Le secrétaire d’Etat a estimé que 50% des trains circulaient cette semaine, par rapport à la normale, après les mesures de réduction déjà prises en fin de semaine dernière. Il a indiqué prévoir « entre 30 et 40% la semaine prochaine » par rapport au service normal de la SNCF. « Nous allons beaucoup réduire l’offre sur les longues distances (…) et donc sur les TGV et Intercités. »
Pour les TER, « nous garderons une offre pour l’instant évaluée à 35% à 40%. Nous pilotons les besoins au jour le jour. Nous ne voulons surtout pas sous-dimensionner l’offre parce que nous voulons que les trajets qui vont se faire dans les jours prochains se fassent dans de bonnes conditions », a précisé Jean-Baptiste Djebbari.
Il a souligné que l’offre de transports urbains serait également diminuée: « Aujourd’hui, il y a 70% de bus et de métros qui roulent. Et nous allons réduire très progressivement dans les jours qui viennent, en lien avec les opérateurs des transports. »
Pour d’autres, le départ à la campagne a finalement été annulé et c’est vers Paris que sont rentrés ces internautes. La raison ? L’absence de wifi et de réseau téléphonique sur place.
Lexpress.fr