Ce samedi 21 mars, veille du double scrutin législatif et référendaire contesté en Guinée, les violences sont palpables dans les bastions de l’opposition. Pour empêcher les élections, le matériel électoral est attaqué et incendié. C’est le cas actuellement à Porédaka, une sous-préfecture située à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Mamou.
Ce matin, suite à l’appel du FNDC, les citoyens de Porédaka ont marché dans la localité. Ibrahima Diallo le numéro un du FNDC local apporte des précisions : » nous avons organisé une marche pacifique du siège du FNDC à la gendarmerie où nous avons sorti le matériel électoral de tout Porédaka qui a été brûlé devant les gendarmes. Vu le grand nombre de personnes, les gendarmes n’ont pas réagi. Ici, il n’y a pas d’élections. Et nous savons qu’il y’a un renfort des agents de la sécurité qui arrive, nous les attendons.’’
Déjà hier vendredi, c’est le matériel électoral de Nobé, un district de la sous-préfecture de Soya qui a été incendié. Dans cette localité, on nous apprend que six personnes ont été interpellées et conduites à la gendarmerie de Mamou. Actuellement, des jeunes mécontents exigent leur libération faute de quoi, ils menacent de s’attaquer au domicile du président du district.
Lu sur guineematin