Le front national pour la défense de la constitution(FNDC), en plus d’avoir lancé un mouvement pour s’opposer à la tenue du double scrutin législatif et référendaire du dimanche 22 mars sur l’ensemble du territoire guinéen, a commis les avocats Marcel et Antoine Ceccaldi du barreau de Paris pour constituer un pool d’avocats pour porter plainte contre Alpha Condé et les chefs militaires auprès de la cour pénale internationale(CPI).
L’acte d’accusation en préparation met en exergue le fait que les autorités guinéennes ont organisé et planifié une répression systématique des opposants au projet de révision constitutionnelle.
Les arrestations arbitraires accompagnées de torture et de traitements dégradants, les disparitions forcées, les rafles à caractère ethnique effectués de nuit dans certains quartiers, la répression aveugle et meurtrière des manifestations constituant un cumul d’atteintes graves aux droits humains sanctionnées par le Statut de Rome. C’est pour quoi le FNDC a demandé aux maîtres Marcel et Antoine Ceccaldi de former un pool d’avocats européens et africains avec mandat de saisir la cour pénale internationale des crimes commis en Guinée par les autorités politiques civiles, militaires et de police du régime d’Alpha Condé.
L’entêtement de Condé va donc causer sa perte et les portes de la CPI vont s’ouvrir à lui et à tous ceux qui ont participé aux sanglantes exactions qui se poursuivent en Guinée.
Aujourd’hui et demain, l’épreuve de force imposée par Condé va connaître un moment de vérité, dans un face à face violent entre opposants et forces de répression.
Depuis ce matin elle a commencé .
Condé veut profiter de la pandémie du coronavirus qui focalise le monde entier, pour commettre son forfait électoral.
Le FNDC est mobilisé sur le terrain et va riposter avec ses moyens, tout en interpellant la communauté internationale qui est, jusqu’ici, vent debout contre le projet liberticide et antidémocratique du régime Condé.
Afriqueconfidentiel