Coronavirus en Guinée : Pourquoi « deux poids-deux mesures », dans la prise en charge des malades?
Alors que le monde de la Presse Guinéenne enregistre le sixième cas en son sein, avec notre confrère Sanso Barry (Administrateur Général du site ledjely.com), Sakoba Kéita et son équipe procèdent à la prise en charge des malades sous le sceau de la discrimination : deux poids, deux mesures. Aucune âme humaine n’est supérieure ou plus importante que l’autre.
– Pourquoi, après que Rabiatou Serah Diallo ait dénoncé les conditions exécrables de prise en charge et d’hospitalisation des malades, les haut-perchés de l’administration guinéenne ont-ils trouvé un point de chute dans un hôtel luxueux et les douze malades de la Présidence de la République dans un coin spécifiquement bien aménagé au Camp Alpha Yaya Diallo sur instructions de notre Champion National en Promesses stériles?
– Pourquoi Alpha Condé ordonne-t-il la prise en charge des malades de la Présidence de la République au Camp Alpha Yaya Diallo pour, dit-il, éviter que les noms et visages de ses collaborateurs soient révélés au grand public ?
– Où est passé le Premier ministre guinéen, pendant que ses pairs d’Afrique et d’ailleurs pilotent les actions de riposte contre la pandémie ?
– La vie des membres du personnel d’appui de la Présidence de la République est-elle plus importante que celle des autres guinéens, qui sont malmenés à Donka, notamment les pauvres journaliste qui se sacrifient pour informer leurs concitoyens?
– Nous exigeons justice, équité et amélioration des conditions de dépistage et de prise en charge de tous les malades enregistrés en Guinée, puisqu’ils sont des victimes innocentes de l’entêtement de Monsieur Alpha Condé, qui a banalisé cette pandémie et la vie des Guinéens, en organisant des simulacres d’élections, en pleine période de crise sanitaire mondiale
– Je souhaite prompt rétablissement à tous les malades du monde, d’Afrique et de ma Guinée natale, non sans inviter les personnes non porteuses du maudit virus au respect scrupuleux des consignes de L’OMS.
Mandian SIDIBE
Journaliste exilé à Paris