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Moussa Yéro depuis son lit de malade : « On ne devrait pas paniquer, parce que le COVID n’est pas la fin du monde »

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Dans un entretien téléphonique accordé aux animateurs de l’émission ‘’Œil de Lynx’’ de la radio Lynx FM, ce mardi, 07 avril 2020, la journaliste de la radio Espace FM, Moussa Yéro Bah a, depuis son lit de malade, dénoncé la façon selon elle, de communiquer de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS).

« Il y a du tâtonnement dans la communication de l’ANSS. Il faut une bonne communication, il faut être concret, il faut plus d’organisation. On n’a pas besoin d’aller par tâtonnement, il faut aller sur le terrain et vivre la réalité. Et sensibiliser les compatriotes pour que les gens comprennent… Donc, on a besoin d’une communication saine, qui puisse rassurer les Guinéens », a-t-elle laissé entendre.

Toutefois, elle pense qu’on ne devrait pas paniquer puisque croit-elle savoir, le COVID n’est pas la fin du monde. « C’est vrai que c’est difficile mais le monde ne devrait pas s’arrêter parce qu’il y a le COVID. L’essentiel c’est de respecter les mesures d’hygiène. Surtout nous les journalistes…il faut respecter les mesures d’hygiène, c’est-à-dire à chaque fois que vous sortez ou vous rentrez vous vous lavez les mains et vous éternuez dans votre coude. Vous protégez votre entourage, vous respectez la distanciation en faisant une interview », dira la journaliste testée positive du COVID 2019.

Dame Moussa Yéro de poursuivre en ces termes : « dès que vous avez des signes, vous signalez pour ne pas que vous puissiez contaminer votre entourage. Ce n’est pas la fin du monde. Quand c’est découvert à temps, on peut soigner la personne, on peut s’en sortir. Ce qui est grave c’est de rester avec. (…) », a indiqué cette journaliste de l’émission ‘’Les Grandes Gueules’’.

S’agissant des mesures d’accompagnement prévues par le premier ministre, la journaliste ne tarit pas de questions : « C’est bien de prendre des mesures d’accompagnement mais c’est l’applicabilité… Est-ce qu’il y aura un suivi par exemple sur la question liée au cas des logements ? Par rapport aux bus, est-ce qu’on va respecter la mesure de distanciation, le nombre de personnes à prendre ?… », s’est-elle interrogée.

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