L’Union Européenne vient d’être alertée par la député européenne, Madame Frédérique Ries, sur la situation humanitaire et sanitaire plus qu’alarmante sévissant dans les camps des séquestrés sahraouis marocains sis à Tindouf, en territoire algérien, alors que le polisario n’a aucun pouvoir dans ces camps et que seule l’Algérie, qui accueille ces Sahraouis sur son territoire, en est la responsable directe.
Madame Ries a reconnue, selon des informations parvenues des camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf, que plusieurs foyers de COVID-19 ont été confirmés et ce, au moment même où n’existe ni eau potable, ni assainissement, ni dispensaire digne de ce nom et où la pauvreté absolue y règne.
Une situation alarmante sur laquelle les autorités algériennes placent une chape de plomb, eux qui ont pour habitude d’affirmer que ces camps des sahraouis marocain à Tindouf sont sous la responsabilité exclusive du polisario.
Or, les dirigeants polisariens, inscrits aux abonnés absents, sont totalement dépassés par la réalité de la vie dans les camps sahraouis marocains de la mort de Tindouf. C’est pourquoi, la députée européenne a exigé de ces responsables algériens de prendre toute leur responsabilité vis-à-vis des sahraouis marocains séquestrés et qu’ils se doivent de protéger face à ce drame sanitaire qui se déroule sur leur territoire nationale.
Madame Ries a, également, interrogé l’Exécutif Européen pour savoir s’il a abordé la question avec les autorités algériennes et quelles sont les mesures qu’il a l’intention de prendre pour que l’Algérie garantisse la sécurité des populations des camps de Tindouf et leur protection contre le COVID-19 dans le douloureux contexte sanitaire actuel.
Une situation des plus alarmantes que même le HCR, l’UNICEF et le PAM ont estimé urgent une intervention rapide dans les camps des sahraouis marocains de Tindouf, en raison du risque d’une catastrophe humanitaire qui perdure depuis des décennies et que les geôliers polisariens, en parfaite collusion avec les dirigeants algériens, n’ont jamais fait parvenir la moindre aide internationale dans les camps.
Il est de notoriété publique, que les aides internationales sont détournées vers d’autres cieux pour y être vendues et leurs revenus versés dans les poches de Brahim Ghali et ses acolytes polisariens mais aussi aux locataires du Palais de La Mouradia, sis à Alger, et certains pontes militaires algériens de Tindouf.
C’est pourquoi, aujourd’hui, de nombreux donateurs ont plié bagages et retiré leurs aides après avoir découvert la supercherie algéro-polisarienne, sauf les quelques ONG’s, loyales à l’Algérie, qui font l’impossible pour chercher à collecter de l’argent pour les pontes polisariens et algériens et dont elles tirent un profit sonnant et trébuchant.
Au fait, comment réagissent les autorités algériennes face à la chute vertigineuse du prix des hydrocarbures, unique source de financement des dépenses algériennes et d’enrichissement pour les pontes algériens et ce, en plein mois Sacré du Ramadan ; mois où tous les produits essentiels de consommation sont importés, de la viande rouge ou blanche, congelée s’il vous plaît, à la semoule, sans parler des fruits et légumes. Sans oublier la bastonnade, bien entendu ! Dur, dur pour le peuple algérien, habitué au faste et au Souk Fellah !
Les camps des embastillés sahraouis marocains à Tindouf, et c’est une réalité indiscutable, ressemblent étrangement aux camps nazis durant la Seconde Guerre Mondiale. Il faut dire que les responsables algériens ont bien appris la leçon des SS allemands ! Honte aux dirigeants algériens !
Farid Mnebhi depuis Maroc pour focusguinee