Des sources médicales révèlent :
Certains partenaires de la Guinée, y compris ALIMA, menacent de se retirer de la riposte en Guinée, si les autorités poursuivent les menaces et autres harcèlements contre eux, les accusant de fournir des informations aux médias et à des internautes, puisque le Président de la République exige à ce que toutes les informations passent par lui avant d’être diffusées, notamment les cas de décès. Seul le Président est habilité à définir le nombre de décès que l’ANSS doit communiquer par jour.
– Certains laboratoires mélangent les données des patients dans la phase de dépistage. Ce qui fait qu’on remarque des patients parfois hospitalisés pour de simples crises de paludisme et dautres qui rentrent chez eux après les test, alors qu’ils sont porteurs du Covid 19 : une défaillance indescriptible.
– Parfois, des personnes bien portantes sont gratuitement hospitalisées et des malades libérés pour rentrer à la maison. C’est après bien des vérifications et/ou certaines réactions des supposés malades aux médicaments que les tirs sont rectifiés. Parfois trop tard.
– Il faut un système de traçage efficace et rigoureux dès les prélèvements. Pour l’heure, les autorités n’entendent pas de cette oreille. Font-elles exprès pour honorer des engagements d’essais de vacvins en Guinée? Rien n’est moins sûr. Soyez désormais vigilants. Je reviens !
Mandian SIDIBE
Journaliste exilé à Paris