《J’étais en Guinée il y a presque deux ans. Mes associés y se sont retournés. On a rencontré et écouté des gens dans leurs maisons, dans les hôpitaux, entendre des jeunes gens paralysés dans des fauteuils expliquer dans les conditions où ils ont été tirés comme des lapins. Nous avons rencontré des Guinéens de l’extérieur. Je le répète, c’est la loi de l’impunité qui baisse comme un couvercle sur la justice Guinéenne.
Plus on craint d’être redevable devant la justice, plus on cherche à cramponner pour rester plus longtemps au pouvoir et essayer d’échapper aux poursuites.
Depuis longtemps nous avons été en contact avec ces personnes victimes d’exactions sans avoir aucun mandat pour déposer une plainte devant la cour pénale internationale. Tout est accéléré beaucoup plus récemment quand nous avons reçu un mandat du FNDC et nous avons élargi, augmenté et accéléré nos recherches, nos vérifications pour être parfaitement au rendez-vous avec la cour pénale internationale.》
Maître William Bourdon, du collectif des avocats du FNDC pour traduire Alpha Condé à la CPI.
