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« Adeptes de la dictature du sabre ou du poignard en Guinée: j’ai déjà fait mon choix… », Aissatou Chérif Balde

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Adeptes de la dictature du sabre ou du poignard en Guinée: j’ai déjà fait mon choix.

S’il y’a une dictature, dont j’ai horreur, c’est celle d’en bas, cette dictature du poignard différente de celle d’en haut qui elle ressemble à celle du sabre, et qui a donc une forme et structure ainsi facile à cerner et digne d’être combattue.
Tandis que la dictature d’en bas à l’image de certains militants extrémistes des partis politiques en Guinée qui n’ont de soucis que d’imposer aux guinéens, leur pensée unique et leur chef despotique, est absurde, pas sereine et pure.
Ils cherchent à l’image de leur chefs à soumettre tout guinéen à une dictature d’une fausse majorité régnante ou encore à des mesures humaines arbitraires, qui lorsqu’on ne fait pas attention ne nous fera que violence. Et d’ailleurs, c’est grâce à de tels adeptes du parti de l’opposant historique guinéen Mr Alpha Condé que son pouvoir est devenu d’une part despotique.

Ces deux formes de dictatures différentes, mais compatibles s’activent aujourd’hui à faire triompher la dictature partout au sein de la société guinéenne et pour étouffer lentement et progressivement toute idée emancipatrice et démocratique qui n’obéit pas à leurs règles et à leurs visions de la politique guinéenne.
Ils oublient pourtant que même si la grande majorité des guinéens adhérent aujourd’hui pour des raisons éthnicistes, claniques à ce genre de dictature de poignard ou de sabre, puisque le paysage politique guinéen n’est presque remplis que des dealers politiques en lieu et place de leaders politiques qui ne font que divertir le peuple; même si certains en Guinée ne s’attachent qu’à faire triompher la médiocrité et empêcher le peuple de réfléchir; d’autres par contre, comme moi, ont fait le choix de la Guinée competitive, progressiste où on ne parle pas de clan, d’ethnie, de région, où la misogynie n’a pas sa place.

Ainsi donc j’ai le droit de m’indigner, de m’interroger sur toute question politique, financière, économique, sociale concernant la Guinée, j’ai le droit de porter un regard critique sur ceux qui sont aux commandes aujourd’hui et sur ceux qui veulent aussi l’être dans le futur.

Alors, je ne me laisse impressionner, ni par les partisans de la dictature du sabre, ni par les partisans de la dictature du poignard qui menacent toutes deux la paix et l’enracinement de la démocratie en Guinée.

Et du moment où je ne suis pas prête à fermer mes yeux, devant la dictature du sabre, pourquoi devrais-je les fermer devant celle du poignard ? Car dans l’une ou l’autre tout est fait pour que rien ne change, pour que les dirigeants ne changent pas et elle justifie la haine, la violence pour en sortir.

Donc détendez vous partisans des deux dictatures en Guinée, car j’ai déjà fait mon choix celui de la démocratie qui a un principe fondamental : « le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre ».
Et celles et ceux qui portent cette violence, cette haine, cette division, cet ethnocentrisme politique, celles et ceux qui, avec cynisme quelquefois, l’encouragent;
celles et ceux qui taisent tout reproche qu’il faut avoir, oublient une chose très simple, nous voulons une société démocratique avec une alternance démocratique pacifique sans effusion de sang.

Tous ceux qui se taisent sur ces sujets, doivent savoir que leur silence font d’eux les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre État, de la remise en cause des acquis démocratiques dans ce pays et surtout de l’affaiblissement du tissu social.

Voilà pourquoi, jai fait le choix de ne pas être complice et même si ça dérange.

Donc calmos, calmos, remettons les choses à leur place, car je n’écris pas pour divertir ou me faire plaire.

Bonne journée !!!
#Aissatou Chérif Balde la politique autrement.

Que Dieu vous garde amin