Il y’a de nos jours en Guinée une attitude schizophrène, psychotique de faire la politique, qui est plus qu’écœurante. Une attitude basée sur le favoritisme, le népotisme, le clientélisme, la corruption soutenue et entretenue et par les acteurs politiques du moment et par la jeunesse guinéenne dite engagée qui aspire aussi à jouer un rôle politique dans un futur proche en Guinée.
Et ce qui est écœurant et cynique c’est surtout l’attitude de certains guinéens de la diaspora qui supportent ce genre de politique et pourtant vivant ou ayant vécu dans des pays qui respectent ne serait-ce que pour 50% les principes doctrinaux d’un système démocratique basés sur la transparence, la méthodologie du travail, l’équité, la moralité, la justice, la méritocratie entre autres.
Mais de nos jours, la plus part des jeunes gens issus de la diaspora guinéenne et ceux qui sont restés au pays choisissent les acteurs politiques guinéens, soutiennent les membres du gouvernement guinéen, par favoritisme, affection, intérêt, ethnocentrisme et bienveillance. Ils les traitent ainsi dans l’espoir de les mettre dans une situation qui les avantage ou leur donnent un privilège.
Quel gâchis ! Car malgré la réputation de la Guinée de par la complicité de son élite face aux défaillances suivantes:corruption, ethnocentrisme politique, le clientelisme, le favoritisme, la division, la haine, l’injustice, l’impunité, l’inégalité et surtout l’opportunisme politique; la jeunesse guinéenne fait preuve d’ambivalence. Elle utilise de nombreuses justifications pour excuser le comportement déviant de leur « grand » comme les nombreux cas de corruption des différents sous-dictateurs anonymes ou pas (ministres, DG des mines, DAF etc…) irresponsables du gouvernement guinéen dont la tyrannie et la corruption deviennent de plus en plus insupportables dans ce pays. Dès lors tout se passe, comme si ces déviations étaient perçues à la fois comme une normalité voire une fatalité.
Plus écœurant encore, c’est le soutien indigne de certains médias de la place notamment des journaleux à ce pillage systématique ou mafia structurelle pour faire ainsi preuve d’une loyauté chimérique, or dans un pays comme la Guinée où la corruption fait rage, la loyauté ne peut être que chimére.
En effet, ces médias osent se poser en censeur et s’arrogent le droit de trancher de tout, de tuer un homme ou de le porter aux nues, de le blanchir de tout, selon leur humeur du jour. D’où la dangerosité de ces gens, car ils sont à la fois des colporteurs d’idioties , mais aussi et surtout de vrais mendiants habiles.
Et pourtant, tant que cette attitude schizophrène, psychotique persiste au sein de la société guinéenne, et tant que nous avons un tel cocktail du genre journaleux mendiants mélangés avec des jeunes ministres corrompus avec une jeunesse parasite, « cube Maggi »; la Guinée aura du mal à se relever.
Et dans une telle situation, une chose est certaine la dictature du président Alpha Condé ne peut être que fiction, car avec un tel cocktail, son pouvoir se dessemine en réalité entre ses nombreux sous-dictateurs anonymes ou pas et irresponsables présents partout: partis politiques, société civile, syndicat, justice, parlement, médias et gouvernement. D’où la nécessité impérieuse de parler ici de système mafieux difficile à combattre.
Mais j’ose croire que l’espoir est permis, car il y’a sûrement parmi cette jeunesse beaucoup de personnes intègres qui se battent pour mettre fin à cette situation léthargique dans laquelle se trouve la Guinée depuis 61 ans.
#Aissatou Chérif Balde la politique autrement.
Bonne journée!!!