Le 5 juin, heure locale, une route devant la Maison Blanche à Washington D.C., a été renommée «Black Lives Matter», littéralement «La vie des Noirs compte».
Dans le même temps, le maire de Washington Muriel Bowser a également ordonné que les mots «la vie des Noirs compte» soient écrits sur la route avec de la peinture jaune vif pour montrer son soutien au mouvement afro-américain des droits de l’homme.
Les gens ont pleuré à leur manière l’Afro-Américain de 46 ans, George Floyd, qui est mort après qu’un policier américain blanc s’est agenouillé sur son cou pendant près de neuf minutes jusqu’à ce qu’il cesse de respirer. Ces derniers jours, les Américains ont continué de protester contre la violence policière et les inégalités raciales.
Dans le même temps, ils réfléchissent également aux problèmes de discrimination raciale et de violence policière, qui existent aux Etats-Unis depuis des décennies. Le problème du traitement injuste et violent des Afro-Américains est devenu de plus en plus important. Diverses données et preuves de violences policières contre les Afro-Américains sont également apparues de plus en plus fréquemment.
1 : Les Afro-Américains ont toujours été les plus grandes victimes de la violence policière
Selon le New York Times, à Minneapolis, moins de 20% de la population est d’origine africaine, et parmi les personnes qui subissent la force de la police locale, 60% sont d’origine africaine. Depuis 2015, la police de Minneapolis a enregistré 11 500 cas de violences policières, dont au moins 6 650 contre des Afro-Américains. En revanche, les Blancs, qui représentent environ 60% de la population totale de Minneapolis, n’en ont connu que 2 750.
2 : Les Afro-Américains sont beaucoup plus maltraités par la police que les Blancs
Les Afro-Américains ont toujours été la cible la plus fréquente des opérations de police. Selon le New York Times, les Afro-Américains de Minneapolis ont connu 68% des 171 recours aux armes à feu comme force dissuasive par la police, 66% des 1 748 actes de violence par stimulation chimique, ainsi que d’autres formes de dissuasion par la force.
Par exemple, la méthode d’étranglement est extrêmement dangereuse. Elle a été utilisée par la police de Minneapolis 44 fois au cours des cinq dernières années, dont 27 contre des Afro-Américains.
Une étude publiée par le Ministère américain de la Justice en 2015 a montré que 3,5% des Afro-Américains avaient été exposés à la violence non létale lorsqu’ils étaient en contact avec la police, tandis que seulement 1,4% des Blancs étaient menacés par la violence non létale, un contraste frappant entre les deux groupes.
3 : La principale cause de la tragédie est le manque de sanctions envers les auteurs
Depuis 2012, plus de 2 600 plaintes civiles ont été déposées contre la police de Minneapolis. Mais seulement 15 policiers ont été sanctionnés, la peine maximale étant de 40 heures de suspension non rémunérée.
Keith Mayes, professeur d’histoire afro-américaine à l’Université du Minnesota, a déclaré que quand les victimes de la police sont blanches, le résultat prévu du procès est l’arrestation et la condamnation des auteurs. Mais lorsque les victimes sont afro-américaines, le résultat attendu est une simple arrestation des policiers blancs avec des condamnations et des jugements moins rigoureux.
Mayes a déclaré que la justice dans la société américaine n’est pas uniformément répartie dans tous les domaines. Dans le même cas, les Afro-Américains ont toujours été traités injustement. Si une telle « justice blanche » continue de se produire, la justice américaine ne pourra jamais être convaincante.