Le ridicule ne tue pas. Heureusement! Alpha Condé se croit plus rusé que tous. Il se trompe lourdement, d’autant plus que les époques ont complètement changé. Il doit accepter et s’approprier l’évolution du Monde.
Tenez! Comme Alpha Condé ne veut pas organiser l’élection présidentielle en 2020, misant sur un glissement de calendrier électoral à la congolaise sous Kabila fils, pour se maintenir au pouvoir illégalement, il tente de manipuler la classe politique.
Aucune condition n’est encore créée, à date, pour la tenue de l’élection présidentielle en 2020, à plus forte raison en octobre. En fait, Alpha Condé n’ose pas ouvrir sa bouche pour annoncer le report des élections. Comme la population guinéenne est analphabète à 80%, il use de la manipulation pour faire croire sa volonté d’organiser cette élection.
Pourtant, son plan est de pousser l’opposition à des manifestations pour refuser ce calendrier fantaisiste. Du coup, le pays connaîtra des tensions politiques. Les forces de désordre ayant la gâchette facile vont encore massacrer les Guinéens et la fameuse Communauté Internationale (corrompue jusqu’à la moelle épinière), va imposer un dialogue, à l’issue duquel le report sera concédé pour mieux préparer les choses.
Pendant ce temps, le glissement de calendrier voulu par Alpha Condé est acquis et il maintiendra son fauteuil à la congolaise. Alpha a eu tout le temps nécessaire de doter la Guinée d’un fichier fiable et de préparer sereinement ces joutes électorales.
Il est en train de prendre l’opposition en otage. Les délais ne sont plus tenables pour une élection présidentielle en 2020. Mais, Alpha agit de manière à pousser l’opposition à demander, elle-même, le report de l’élection.
L’opposition doit se réveiller et alerter l’opinion publique nationale et internationale des manœuvres dilatoires d’Alpha Condé, en refusant le moindre report, mais également en refusant la tenue de l’élection présidentielle dans les conditions actuelles.
Election inclusive et transparente à bonne date ou une transition sans Alpha Condé. Wassalam
Mandian SIDIBE
Journaliste exilé à Paris