Avec des résultats aussi mauvais déjà au deuxième trimestre, les choses ne pourraient qu’empirer au troisième trimestre. Bien que les activités économiques reprennent progressivement, la vie de divertissement sur laquelle elle repose fortement reste dans le coma.

L’industrie est aux prises avec une baisse des ventes et des marges minces depuis des années alors que les jeunes Guinéens abandonnent la bière pour les spiritueux, qui sont souvent moins chers, ne gonflent pas l’estomac et sont plus rapides à intoxiquer. L’augmentation des ventes de bière est apparemment corrélée positivement à une augmentation des événements sociaux tels que les mariages, les fêtes et les cérémonies d’anniversaire. Les hôtels, bars, clubs et la plupart des centres de divertissement sont fermés depuis mars. Mais jusque-là, les entreprises de fabrication et d’importation de bière s’accrochent à la paille.

Le COVID-19 pourrait être blâmé pour les malheurs de l’industrie, mais un changement démographique constitue toujours une menace existentielle pour le secteur. En fait, COVID-19 a seulement montré à quel point il était urgent de se détourner des événements en plein air pour stimuler les ventes. La consommation de bière est un produit purement de consommation et doit être présentée comme telle.

Plutôt que de faire de la publicité pour la bière comme boisson pour les bars lors d’événements en direct, elle devrait être vendue comme une boisson « incontournable » le soir pendant le temps en famille. Il devrait également être présenté comme un incontournable pour les fêtes à la maison et les réunions de famille proches ou même les environnements de travail à distance occasionnels. L’emballage devrait également se préparer pour un relooking.

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