C’est une bonne nouvelle pour les populations des zones minières longtemps étouffées par les nuages de poussière rouge que dégage l’exploitation de leurs mines de bauxite en Guinée. La très puissante Amérique se fait voix.
Selon le site d’informations Africa Intelligence, des chercheurs de l’université new-yorkaise ont mis en place une application permettant aux utilisateurs de signaler la pollution générée par les mines de bauxite dans le pays. Une situation de fait qui a longtemps été dénoncée par le président américain Donald Trump qui, rappelle le journal, avait “en 2018, imposé une hausse des taxes sur l’importation d’aluminium (matériau issu de la transformation de la bauxite) pour plomber le contrôle de la supply chain de cette industrie par les groupes chinois, et ce même depuis l’extraction dans le principal pays détenteur de ressources, la Guinée’’.
« Des chercheurs de l’université new-yorkaise développent une application de tracking de la pollution générée par les mines de bauxite en Guinée pour les riverains des sites. Une pollution souvent imputée aux entreprises chinoises actives dans ce secteur, dont le président américain dénonce la mainmise sur les ressources naturelles en Afrique », informe le site.
« Grâce aux images satellites qu’elle agrégera, l’application mobile développée par une équipe issue des centres de recherche de Columbia University localisera la poussière induite par l’extraction, le traitement et le transport de bauxite en Guinée. Elle permettra aux utilisateurs prévus du dispositif, que sont les riverains des mines et des voies d’évacuation, de signaler cette pollution. Les experts estiment cette dernière dangereuse pour la santé et menaçante pour l’environnement dans lequel vivent, mais surtout cultivent les habitants. L’objectif de l’application est selon ses créateurs de donner aux populations la possibilité “de tenir les compagnies minières responsables de leurs actes”, explique Africa Intelligence
Le journal informe que l’un des chercheurs a également pointé la Compagnie des bauxites de Guinée (CBG) à Sangarédi qui produit la poussière rouge en Guinée depuis des décennies. Soulignant que les risques de pollution se sont accrus en 2013 dans le pays avec l’arrivée de beaucoup d’industriels dans l’actionnariat chinois. Comme la Société minière de Boké (SMB).
In Mediaguinee