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Investi dimanche 6 septembre par son parti, l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a expliqué avoir été confronté à un dilemme, et assure que, s’il a décidé d’aller à l’élection, son parti continuera tout de même de participer aux manifestations.
« Elections ! Elections ! Elections ». Dans la salle, les militants chauffés à blanc sont présents depuis le matin. A la mi-journée, Cellou Dallein Diallo fait son entrée, en treillis kaki, chemise aux manches retroussées et casquette vissée sur la tête, accompagnée de son épouse, Halimatou Dalein Diallo. Cette tenue, le patron de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) l’arbore habituellement lorsqu’il participe aux manifestations, ou lorsqu’il mène campagne à l’intérieur du pays.
A 68 ans, et pour la troisième fois consécutive, Cellou Dalein Diallo est cette fois venu annoncer qu’il allait, finalement, se prêter au jeu des urnes lors de la présidentielle prévue le 18 octobre prochain. Après avoir longtemps prôné le boycott du scrutin en cas de candidature d’Alpha Condé à un troisième mandat, il affirme avoir cédé à la pression de sa base.
Avec jeuneafrique