L’islam a légiféré l’octroi de la dot à la femme par le mari, afin de plaire à son cœur et l’honorer. L’Islam vise également à mettre fin à ce qui a été fait aux jours de l’ignorance où elle a été lésée, exploitée, méprisée et volée de sa richesse.
La dot est un droit exclusif que la femme possède, c’est sa possession et aucun de ses tuteurs ou parents ne peut en partager aucune partie. Personne n’a aucun pouvoir sur elle quant à la manière dont elle souhaite en disposer, tant qu’elle le fait d’une manière juridiquement acceptable. Elle peut le donner comme cadeau, le prêter à d’autres ou le donner à titre de charité, soit tout autre acte permis dans ce cadre.
La dot a été instituée parce que le but du mariage n’est pas l’acte réel du contrat de mariage en soi. En fait, le but réel du mariage ne peut être atteint que si les époux restent en état de mariage. Cependant, cela ne peut être réalisé que si la dot est une obligation au moment du contrat de mariage lui-même. Dans ce cas, lorsque surviennent des moments qui peuvent amener l’homme à divorcer de sa femme, comme une séparation ou un comportement grossier, le mari serait moins disposé à divorcer sa femme en raison d’un moindre acte d’impolitesse qui se produit.
Par conséquent, la dot vise à sécuriser le mariage afin d’atteindre les objectifs avec les avantages du mariage qui sont atteints que lorsque les deux sont en accord. La dot est aussi un honneur pour la femme puisque la mari renonce à quelque chose d’important pour lui, démontrant ainsi sa dévotion pour elle.
En effet, des actes d’amour plus difficiles à réaliser rendent l’occasion encore plus spécial pour la personne qui le reçoit. Par conséquent, si la femme n’est pas quelque chose de spécial aux yeux du mari, alors pourra très bien se débarrasser d’elle au premier signe de malheur, tandis que la dot lui fait penser à ses véritables intentions avant de se marier.
Ce que nous voyons se passer dans certains pays européens, et d’ailleurs certains pays musulmans, est vraiment très étrange. C’est dans ces pays quelques pas que la femme doit fournir une dot soit le mobilier de sa future maison. C’est un moyen par lequel la femme est méprisée et rabaissée, parfois même ruinée à cause de cela. La femme plus que l’homme est encline à ne pas être en mesure de rassembler suffisamment de richesses pour le mariage à temps, conséquemment elle ne pourra pas se marier ou si même elle pourra, que plus tard et à la place, aura des petits amis et des aventures, ainsi que d’autres sorts indésirables.
D’autre part, un aspect regrettable du mariage ces derniers temps est qu’il devient de plus en plus une question d’ostentation. En Islam au contraire, la pratique de célébrer un mariage tranquillement, sans aucune démonstration flamboyante de richesse, en donnant par la suite une dot plus considérable pour permettre à la mariée de s’installer chez elle est considéré comme bonne pratique.
L’Islam a réussi à maintenir un équilibre égal dans la société entre les hommes et les femmes en approuvant sans équivoque une division pratique du travail, selon laquelle les femmes sont chargées de l’organisation interne du ménage, tandis que les hommes sont responsables de son financement. La maison est ainsi organisée sur le modèle d’un domaine microcosmique, avec l’homme en position d’autorité.
Le Coran a spécifié sur cette question; Allah dit (ce que signifie): «Les hommes sont en charge des femmes par [droit de] quelles [qualités] Allah a donné les uns sur les autres et ce qu’ils dépensent [en soutien] de leur richesse. Ainsi les femmes justes sont pieusement obéissantes, gardant en l’absence [du mari] ce qu’Allah voudrait qu’elles gardent… »[Coran 4:34]
Il y a des différences physiques et mentales entre les hommes et les femmes, ce qui explique la division des responsabilités familiales de l’Islam en sphères interne et externe, la femme s’occupant prioritairement du foyer et de la famille et l’homme fournissant les fonds.
La dot se montre donc naturellement comme appartenant à la femme, développant d’autre part une caractère plus fort chez le futur mari.